1. Les intellectuels parisiens


    Datte: 15/04/2018, Catégories: hh, hplusag, jeunes, collection, hsoumis, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral hsodo, sm, Auteur: Eric2, Source: Revebebe

    En fin de classes préparatoires, je fus admis dans une école parisienne. Je quittai Victor, un peu ému après une soirée particulièrement câline, lui promettant, sans trop y croire, de lui rendre visite quand je repasserai dans le secteur. À Paris, je logeais dans un minuscule studio sous les toits d’un immeuble ancien, au bout du 16e arrondissement, tout près du bois de Boulogne. Pendant les beaux jours, il m’arrivait fréquemment de sortir pour travailler dans un square, à l’ombre des arbres, car je supportais mal la chaleur dans l’exiguïté de mon logement.
    
    Un soir, vers 18 heures, installé sur un banc public, j’étais plongé dans je ne sais plus quel ouvrage quand une personne vint s’asseoir sur le même banc. Le climat était très agréable et presque toutes les places disponibles du square étaient occupées. Au bout de quelques minutes, ayant terminé un chapitre de mon livre, je fis une pause et allumai une cigarette. Ce n’est qu’à ce moment que je notai vraiment la présence de la personne assise à côté de moi, car ma lecture avait accaparé toute mon attention.
    
    — Vous révisez ? me demanda-t-il soudain.
    
    C’est ainsi que nous fîmes connaissance. Mr L. était à la retraite : ancien professeur d’université, passionné de littérature, il se consacrait à son activité de directeur de collection chez un grand éditeur parisien. Il était de grande taille avec une chevelure blanche qui encadrait un visage long, pourvu d’une mâchoire carrée. Sa façon de parler était relativement ...
    ... douce, mais il s’exprimait avec l’autorité de l’ancien professeur et spécialiste qu’il était.
    
    La littérature était un domaine que je redécouvrais depuis peu, car, scientifique, j’avais longtemps négligé cette matière que je considérais comme accessoire et pour laquelle mon manque de maturité n’était pas un atout. Mais l’érudition de mon interlocuteur rendait sa conversation particulièrement intéressante.
    
    Je lui confiai que je redécouvrais les auteurs classiques et que j’avais eu l’occasion d’en lire certains en version originale. Ayant accompagné un camarade dans la très agréable salle de lecture de la bibliothèque publique de l’Académie française, j’avais en effet été séduit par ces vieux livres dans leurs reliures de cuir parfois somptueuses, souvent fort annotés à une époque ancienne.
    
    Après que j’ai évoqué le sujet, il me proposa :
    
    — J’ai la chance d’avoir de nombreux livres de ce genre dans ma bibliothèque : cela vous intéresserait-il de venir les feuilleter ?
    
    Heureux de cette opportunité et conquis par la culture de mon interlocuteur, j’acceptai avec enthousiasme cette distraction qui me permettait aussi de faire une pause dans mon travail.
    
    Mr L. habitait à moins de cent mètres du square, dans un immeuble bourgeois dont le hall d’entrée aurait pu contenir à lui seul plusieurs studios comme le mien. Après que nous ayons emprunté un très bel ascenseur ancien jusqu’au quatrième étage, il me conduisit dans un appartement cossu où d’épais tapis étouffaient les ...
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