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Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (2)
Datte: 07/08/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Olea, Source: Xstory
... libérer de mes carcans, on n’efface pas totalement toutes ces années à se cacher. J’essayai d’exprimer poliment un refus mais il coupa net la tentative en me proposant une plage cachée, loin de tous estivants dont sont remplies les plages de la région. Il la décrivait comme calme et abandonnée. Isolée avec pour seul rappel de la civilisation une chapelle en ruine, vestige d’une population grandissante de la station balnéaire. Sa description bucolique et sa promesse de quiétude acheva mes dernières appréhensions. On se donna rendez-vous le lendemain en milieu d’après-midi, devant son bureau. Je montai avec lui et on se mit en route jusqu’à cette fameuse plage. A notre arrivée sur le parking principal il ne manqua pas de percevoir mon visage déconfit à la vue du nombre incalculable de voitures déjà présentes et me rassura sur la tranquillité du lieu à venir. En effet on prit un petit chemin de terre qui s’enfonçait dans la forêt de pins si particulière à la région. On roula au ralenti sur plus d’un kilomètre quand il se gara sur le bas côté. Le chemin se finissait en une minuscule trace comme celle que le gibier laisse parfois dans les broussailles. Environ une centaine de mètres plus loin on débouchait sur une clairière de sable avec en son centre la fameuse chapelle. On pouvait apercevoir derrière celle ci une dune colossale. Avec une légère pression de sa main sur mon dos il m’incita à avancer et profita de ce geste pour me signaler que l’océan était tout proche à ...
... présent. Le sable brûlant rendit l’ascension difficile mais l’émerveillement une fois au sommet méritait bien cette douleur passagère. On dominait une plage gigantesque qui elle s’étalait à perte de vue, il n’y avait pas l’once d’une serviette. Il ne m’avait pas menti, nous étions bel et bien seuls. La plage était remplie d’une multitude de morceaux de bois flotté ou de troncs échoués. On distinguait par endroit des assemblages de ces matériaux imbriqués les uns dans les autres, des abris de fortunes construits au fil du temps par les gens de passage avec pour seul but de se protéger du soleil. Comme il faisait vraiment chaud ce jour là il m’indiqua une de ces structures, elle était suffisamment spacieuse pour accueillir nos deux serviettes et possédait deux montants savamment pensés pour y accrocher un drap de bain supplémentaire faisant office de parasol. Une fois notre camp établi arriva à grand galop le moment fatidique de se mettre en maillot. Bien que je le connaissais depuis des années et qu’il m’avait à maintes reprises vu dans cette tenue chez ses parents l’atmosphère du jour n’était clairement plus la même. Je n’étais plus une ado qui se baignait timidement dans la piscine. Je n’étais plus cette jeune fille qui rendait visite à son amie. Ce jour-là pour la première fois je ne le vis plus comme le grand frère d’une amie mais comme un homme. L’homme qui avait su faire barrage au torrent de doutes qui déferlait en moi en y déversant des valeurs telles que l’affirmation, la ...