1. Manon à la tombée de la nuit


    Datte: 06/08/2020, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Hardcore, Mature, Auteur: pageblanche, Source: xHamster

    ... vlan… dis-je. Quelques pelletés de gravas dans la nature… »
    
    « La tête qu’il a dû faire… dit Manon. »
    
    « En voyant tes fesses derrière la vitre ? »
    
    « Oui, dit-elle en se tournant vers moi. Ça me rappelle la scène que tu m’avais décrite, quand tu te baladais au bord de la Vienne, un soir, et que tu es tombée sur un couple qui s’envoyait en l’air dans une voiture. »
    
    J’ai souri. Je me souvenais très bien de cette scène. Je l’avais racontée à Manon pendant qu’on baisait. On adorait se parler en baisant. On se décrivait des scènes vécues, mais on s’inventait aussi des situations.
    
    « Ça m’avait excitée, dit Manon. »
    
    Sur ces mots, ses cuisses se sont entrouvertes dans la pénombre, et j’ai vu sa main droite se glisser à la jonction. Elle me regardait toujours.
    
    « Qu’est-ce que tu fais ? dis-je. »
    
    La réponse qu’elle me donna m’est restée en mémoire également. Il y a des mots et des instants qui se gravent mieux que d’autres, dans la vie. Il y a ceux qu’on inscrit sur le sable, et d’autres dans le bois.
    
    « J’ai envie de me branler, dit-elle. »
    
    Je me suis contenté de la regarder faire, avec le peu de lumière qu’il y avait à présent. Les cuisses claires de Manon sur le siège passager. Ses doigts qui se sont mis à remuer au niveau de son clitoris. Son visage tourné vers moi pendant un moment encore, puis qui a fini par se détourner vers le fourgon.
    
    Je bandais.
    
    J’ai pris une cigarette et je l’ai allumée. La lueur de la flamme a surgi comme un court coup ...
    ... de projecteur braqué sur l’entrecuisse de Manon qui se masturbait en attendant la suite de l’aventure.
    
    Je lui ai dit :
    
    « Je vais voir qui c’est. Je reviens tout de suite. »
    
    Sur ces paroles, j’ai ouvert la portière et je suis sorti.
    
    J’ai contourné ma voiture par l’arrière, puis longé le fourgon. Les portes étaient ouvertes et je n’y voyais pas grand-chose, juste la silhouette d’un homme qui était en train de balancer des déchets de maçonnerie au bord de la clairière : briques rouges et tuiles.
    
    En voyant ma silhouette à moi apparaître, il s’est arrêté de bouger.
    
    Il a dit comme ça :
    
    « Je suis désolé de déranger. »
    
    Je répondis aussitôt :
    
    « Oh, rassurez-vous, nous aussi on est dans l’illégalité. »
    
    Il n’a pas réagi tout de suite. Il tenait une grande pelle dans ses mains. J’avais envie de lui préciser que contrairement à nous, il était en train de polluer la nature, mais ce n’était pas l’objectif de l’opération, alors je me suis retenu.
    
    Il a dit :
    
    « Je comprends. J’en ai pour deux minutes et je m’en irai. »
    
    Ce n’était pas la réponse que j’espérais. Un chauffeur de poids lourd aurait sans doute été plus réactif, après avoir vu le cul d’une femme derrière les vitres d’une voiture, mais là j’étais plutôt en présence d’un homme qui avait lui-même des choses à se reprocher et qui, à l’évidence, culpabilisait d’avoir interrompu une scène porno en cours.
    
    Sa voix et ce que je devinais de son physique me laissèrent penser qu’il avait dans les ...
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