1. Uchronie soit qui mal y pense ou l'effondrement de l'humanité [SF] (5)


    Datte: 05/08/2020, Catégories: Divers, Auteur: Doogy Woogy, Source: Xstory

    ... voulait encore plus de sexe, en réclamait davantage.
    
    Emma, patraque, crut d’abord que le chien avait appris à pisser dans les toilettes avant de constater que deux jambes féminines émergeaient entre ses pattes arrière.
    
    - Bordel de Dieu ! Sophie ? demanda-t-elle comme si une autre femme pouvait se trouver là.
    
    Elle ne répondit pas. Tout du moins, on ne pouvait considérer son onomatopée comme une réponse en tant que telle. Incrédule, Emma se glissa sur le côté pour s’assurer qu’il s’agissait bien de sa compagne qui était là en train de se faire tringler par son molosse. Elle aurait voulu se montrer réprobatrice, mais des picotements dans son bas-ventre lui clouèrent le bec. Au lieu d’émettre des reproches, Emma se caressa, avec une obscénité qui la confondait.
    
    - Je ne te savais pas aussi vicieuse... Tu espérais profiter de mon sommeil pour avoir ton chien pour toi toute seule...
    
    - Arrête tes conneries ! Va plutôt me chercher un coussin pour soulager mes genoux et caresse-moi le clito ensuite.
    
    Emma se déplaça jusqu’à la chambre avec difficulté ; pas évident de marcher en ayant les doigts qui fouraillent l’entrecuisse avec la dextérité d’une secrétaire tapant sur son clavier. Sophie, n’en pouvant plus, releva ses fesses et étira ses jambes, soulageant de la sorte ses genoux endoloris. Pensant que sa belle voulait se faire la belle, Irkoutsk resserra son étreinte et accéléra la cadence. Sophie se mordit les lèvres sous l’effet de cette douleur exquise. La brune ...
    ... revint, porteuse du coussin salutaire, et quand elle l’eut placé selon les attentes de sa compagne, elle se glissa sur le côté afin d’accéder au bouton qui sous sa main emporterait la blonde dans d’autres sphères. S’immisçant entre le mur et l’étrange couple, Emma découvrit une cuisse d’un tiraillement involontaire d’un pan de son peignoir. Ses doigts effleurèrent le délicat bourgeon, accompagnant l’éclosion d’un nouvel orgasme.
    
    Au contact de cette main experte, la jeune femme embrochée par le vit canin ressentit comme une décharge électrique. Dans le feu de l’action, le peignoir s’écarta jusqu’à dévoiler le pubis glabre d’Emma. Ses sens s’embrasèrent au contact de la fourrure drue du malamute contre sa vulve.
    
    Elle installa une chaise face à la pièce exiguë, contemplant le spectacle offert par ce curieux tandem. Les fesses au bord de l’assise, jambes grandes écartées, d’une main elle s’occupait de son clitoris tandis que de l’autre elle introduisait avec vigueur ses doigts entre ses lèvres brillantes de cyprine. La scène lui apparaissait parfois floue lorsque son plaisir faisait une embardée ; elle calmait alors le rythme, mais la vue obscène relançait aussitôt son désir.
    
    Couverte par l’énorme chien, Sophie paraissait minuscule ; la chaleur animale, presque étouffante, la faisait dégouliner de sueur. Ses cheveux emmêlés au pelage lui conféraient l’apparence d’une sorcière en transe qui aurait revêtu une peau de bête. Aucune parole articulée ne sortait de sa gorge ; ...
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