1. Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps


    Datte: 01/08/2020, Catégories: fh, amour, volupté, intermast, Oral pénétratio, mélo, Auteur: Nicolas, Source: Revebebe

    ... en ce moment. Si Dady était là, il me sortirait du lit vers cinq heures.
    — D’accord je viens, mais j’apporterai le pique-nique.
    — Si vous voulez. Léger parce qu’il faudra le porter. Nous irons sur un petit torrent que l’on m’a conseillé.
    — Donc, chaussures de marche si je comprends bien ?
    — C’est ça, pantalon pour protéger les jambes, des vêtements qui ne craignent pas les ronces surtout. Nous risquons d’en trouver.
    — Des bottes ?
    — Non sauf si vous avez des cuissardes, ce dont je doute. L’eau passerait par dessus vos bottes, vous resterez sur le bord.
    — J’ai bien des cuissardes, mais en daim ! dit-elle en riant. C’était à la mode il y a quelque temps. De toute façon elles ne montent pas au-dessus des genoux.
    — C’était une mode faite pour les femmes ayant de belles jambes ! Cela devait être très beau sur vous.
    — Oui, peut être, mais difficile à porter. C’était juste pour sortir, pas question d’aller au travail comme ça.
    — Si vous étiez ma secrétaire, je ne vous l’interdirais pas.
    — J’imagine, surtout avec une mini. N’est-ce pas ? Vous, les hommes, vous êtes tous les mêmes, dit-elle en riant.
    — Ma foi, pourquoi se priver de ce qui est beau ?
    — Je le prends comme un compliment.
    — C’en est un.
    
    Aline sentait son cœur battre de plus en plus vite, de plus en plus fort.
    
    Nicolas leur resservit un peu de vin.
    
    — Voulez-vous trinquer à nouveau ?
    — En l’honneur de qui cette fois-ci ?
    — De nous deux. J’aimerais que nous nous revoyions souvent. Serons-nous amis ...
    ... ?
    — Pourquoi pas, laissons faire les choses et le temps.
    — À nous.
    — À nous.
    
    Ils quittèrent le restaurant et firent quelques pas dans un petit chemin. La nuit était douce et tiède.
    
    — Je me sens bien avec vous. J’aimerais tant retarder le moment de vous ramener chez vous.
    — Je sais Nicolas. Moi non plus, je n’ai pas envie de rentrer. Pourtant il va falloir y penser. Demain sera vite là et il me faudra aller travailler.
    — Hélas. Je vais être raisonnable et vous ramener chez vous.
    — Merci de ne pas chercher à me retenir.
    — Vous sentez-vous si faible que vous ayez peur de succomber ?
    — C’est un peu cela. N’en profitez pas, je vous en prie.
    
    Il la prit par les épaules, la fit tourner vers lui, et leurs regards s’accrochèrent. Elle frissonna au contact des mains qui la tenaient.
    
    — C’est grave ce que vous venez de dire Aline.
    — Je sais. Laissez-moi un peu de temps. J’ai besoin de réaliser ce qui m’arrive.
    — Prenez le temps qu’il vous faudra, je vous attends.
    — Rentrons voulez-vous, dit-elle en se dégageant à regrets.
    
    Nicolas passa son bras sur son épaule et serra Aline contre lui. Elle hésita puis entoura sa taille à son tour. Ainsi enlacés, ils revinrent vers la voiture.
    
    — Moi aussi Nicolas, je suis bien avec vous. J’aimerai tant retarder le moment de vous quitter.
    
    Il la prit dans ses bras, la serra contre lui. Ils s’embrassèrent.
    
    Ce fut un baiser tout à la fois timide, tendre, passionné. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il voulu dire quelque ...
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