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COLLECTION ZONE ROUGE. Mes origines allemandes. Saison II (6/10)
Datte: 01/08/2020, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds
Dans la saison I, Lolita cachée derrière une porte écoute grand-mère Marlène raconter sa vie de jeune fille de bourgeois allemand s’étant retrouvée enfermée dans un bordel afin de peupler le pays de personnes de races pures grâce aux enfants qu’elle devaient avoir avec des officiers supérieurs. La guerre étant presque fini les alliés ayant débarqués en Normandie. Pardon Normandie en France, Lolita attend la suite de ses péripéties ayant fuit le bordel. Elles partent à quatre direction de la France pour échapper au soldat Russe avançant vers Berlin. Le récit de mamy se poursuivait, toujours avec du vin servit dans leurs verres qu’ils entrechoquaient. - Maman vient de nous sauver en acceptant que onze jeunes soldats puceaux s’occupent de son corps devant nous. Ils l’ont prise de multiples façons en se servant de tous les orifices qui étaient à leur disposition, ils l’ont laissé pour morte. Quand ils sont partis, une voiture avec quatre SS est passée sans nous voir grâce à un lapin qui les a amusés en traversant dans la lumière de la fente des phares. Nous avons entendu des tirs. Je me suis rendu dans cette direction, vers une ferme, mais sans l’atteindre car les hommes de la SS avaient intercepté ces garçons. Ils avaient eu le malheur alors que pour certains, maman venait de leur ôter leur pucelage que leur camion soit tombé en panne. Ils les ont pris pour des déserteurs ce qu’ils étaient depuis quelques minutes et les ont exécutés d’une façon ...
... barbare. Après trois jours maman a repris assez de forces pour qu’avec notre aide, comme elle nous avait aidé, nous nous mettions en route malgré nos pieds qui commençaient à avoir des plaies dans ces chaussures trop grandes. Ce repos forcé nous ayant permis de commencer à cicatriser. Plusieurs virages plus loin, en contrebas de la route une voiture de marque inconnue, où de la peinture bleue apparaissait était criblée de balles et entièrement calcinée. À côté, deux tombes sans nom et sans marque distinctive. À la fin de la nuit, nous sommes arrivées à la lisière d’une clairière qui nous était impossible de traversée avant que la nuit ne s’installe. La route passait sur un petit cours d’eau et c’est sous un petit pont sur une berge à l’abri de tous les regards que nous avons passés la journée serrée comme des sardines l'une contre l’autre afin de nous réchauffer. À la nuit tombée le plus rapidement possible nous avons rejoint la lisière opposée que nous voyons à cinq cents mètres de l’endroit où nous étions. Ce terrain à découvert franchi, nous avons parcouru beaucoup de kilomètres cette nuit-là sous le couvert des arbres, chaque fois qu’une trouée le permettait et que la lune et des étoiles nous apparaissaient. Ingrid nous guidait, elle avait dû avoir un entraînement du temps où elle était une espionne ! C’est elle qui aidait maman, j’étais contente, je n’avais plus peur d’Ingrid et le bonheur de maman m’importait après le sacrifice qu’elle avait ...