Au coeur de l'autre - Histoires de Sexe

Au coeur de l'autre

... seins, les mains descendirent jusqu’aux jolis buissons herbus puis, écartant les poils pubiens, elles se mirent à se tripoter le clitoris en même temps, avec l’index, en roulant le petit bouton et l’effleurant à peine. Déjà elles s’abandonnaient aux plus délicieuses des sensations érotiques, tête basculée en arrière. Elles passèrent ainsi de longues minutes à se masturber mutuellement. Puis la jeune fille se mit à genoux dans l’eau et plongea sa langue au creux de la moniche de sa partenaire, titilla la framboise à petits coups rapides et agiles ; comme ça, dis-je en mimant le geste.
— La framboise, c’est le clitoris ?
— Tout à fait. On dit aussi le berlingot, la praline, le haricot, la myrtille… toutes sortes de choses qui se mangent, comme par hasard. On dirait que c’est fait pour. Bref. La sirène, qui n’avait jusqu’alors usé de son piège charnel que dans le but d’occire des messieurs plus ou moins adroits, découvrit ce jour-là l’extraordinaire plaisir que procure la fornication à la façon des gougnottes. D’autant que la jeune fille sut s’y prendre avec dextérité : elle inséra un doigt au creux de la craquette, trouva facilement le point G sur lequel elle pressa tout en continuant à léchouiller la mignardise, tant et si bien que sa partenaire, en poussant de ravissants feulements de joie, prit son pied – qu’elle n’avait pas – et explosa dans un orgasme fabuleux tout en émettant quantité de liquide, car c’était une femme fontaine. La jeune fille pompa une bonne partie de ...

... ce jus sorti de l’as de carreau, car elle aimait particulièrement la rosée d’amour, et celle de la sirène avait un goût particulier.
— C’est mignon. Je commence à intégrer le lexique : malgré des années passées à étudier le français, on n’append pas ça à l’école. Et la fille, alors, elle ne jouit pas ?
— Si. Tu vas voir comment. La sirène usa de ses pieds en forme de serpent pour pénétrer la fille par les deux orifices en même temps, ce qui fut l’occasion de la dépuceler doublement. Les tentacules couverts d’écailles l’enserrèrent en anneaux puis remontèrent très haut dans chaque cavité : d’abord sur la route canonique, celle où l’on nique d’une manière classique, et puis sur l’autre, celle à laquelle on accède par la porte de derrière, autrement nommée troufignon, après l’avoir un peu dilatée. Notre héroïne se fit donc fourrer des deux côtés en même temps. Quoique surprise, elle aima beaucoup ce genre de galipette : l’innocente, à peine sortie de l’adolescence, se découvrit un appétit démesuré pour les ébats saphiques un peu spéciaux. Même si elle devinait que cette créature s’était présentée avec des intentions peut-être inavouables, elle se jeta à corps perdu dans cette licencieuse aventure, embrassant sa belle inconnue à pleine bouche au mépris du danger que représentaient les crocs venimeux. Tandis qu’elle se cambrait en arrière, ses seins durcis par l’excitation se dressaient fièrement vers le ciel et l’étoile du berger, rendant Vénus encore un peu plus jalouse. Déjà, ...