Au coeur de l'autre
Datte: 31/07/2020,
Catégories:
fh,
ff,
inconnu,
médical,
enceinte,
parking,
voiture,
mélo,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... la belle sentait monter en elle une volupté inconnue, puissante à couper le souffle, et lorsque le feu orgasmique embrasa tout son bas-ventre, elle poussa un hurlement qui attira l’attention des dieux de l’Olympe. Ceux-ci, observant depuis les hauteurs, furent émerveillés par ce spectacle extrêmement pornographique et en redemandèrent. La déesse vengeresse, dépitée, dut renoncer à son odieux projet. Les deux jolies donzelles se trouvèrent une maison dans la forêt pour continuer leurs jeux lubriques à deux tout le restant de leur vie.
— Ouf ! Elle s’en sort. Mais la guerre ?
— Le message guerrier tomba dans la rivière et fut emporté jusqu’à l’océan où les poissons le dévorèrent avec leur habituelle indifférence pour la folie des hommes. Cela n’empêcha pas les deux rois ennemis d’obliger leurs peuples à s’entretuer ; mais après tout, ils avaient tellement envie d’en découdre que personne, pas même les dieux, n’aurait pu les en empêcher.
— Ton conte a une drôle de fin.
Comme l’air est sec, il me faut un verre d’eau pour rafraîchir mon gosier. J’ai eu trop peur de perdre mon amour pour ne pas l’étreindre très fort. Avec ce temps de fantaisie verbale, enfin je retrouve son odeur qui, bien que mêlée à celles de l’hôpital, est délicieuse. La chambre est bien chauffée : il me faut retirer quelques vêtements pour ne pas trop transpirer. Progressivement me voilà juste en petite culotte, tenue audacieuse pour une visiteuse de malade ; mais qu’importe ce qu’en penseront les ...
... autres s’ils me voient. Valma n’a sur elle qu’une de ces chemises de nuit hospitalières, de celles qui sont taillées pour faciliter le travail des infirmières et aides-soignantes, mais laissent les fesses facilement accessibles – et visibles lorsqu’on marche dans les couloirs (2).
Profitant de cette aubaine offerte par le vêtement, je glisse mes mains entre les pans donnant accès au bas du dos, pour toucher la peau de celle que j’aime, et plonge mon nez entre ses seins. Elle aussi me pelote en faisant attention à sa perfusion et introduit sa main sous ma culotte, à l’endroit où cela fait du bien. Autour d’un téton, elle remarque le suçon et le lèche. Ce n’est pas le moment d’être dérangées. Précisément, une infirmière entre après avoir toqué à la porte, mais sans nous laisser le temps de faire un seul geste.
— Déjà réveillée ? Vous vous remettez bien, je vois. Désolé d’interrompre vos ébats, mais il faut que je prenne votre tension. Normalement, les visites, c’est seulement l’après-midi : le matin est réservé aux soins.
On ne nous sépare pas si facilement. Rebelle, je reste longuement aux côtés de celle que j’aime. Apaisées, nous nous enlaçons en silence. Valma sombre dans le sommeil. Épuisée par une nuit d’angoisse, je ne tarde pas à l’imiter. Vers onze heures trente, le repas est servi. Je vais déjeuner de mon côté à la cafétéria. De retour, j’apprends qu’un médecin est passé : elle sortira demain matin. On lui a retiré sa perfusion.
Les heures passent, ponctuées de ...