1. Vengeance d'une veuve bafouée


    Datte: 13/04/2018, Catégories: fh, fhh, fplusag, uniforme, voiture, vengeance, Oral préservati, pénétratio, Partouze / Groupe confession, Auteur: RobertAnne, Source: Revebebe

    La fraîcheur me saute au visage dès que j’ouvre la porte de la maison. Ce matin, avant de partir, j’ai eu la bonne idée, malgré la pression de cette journée exceptionnelle, de laisser les volets clos et de fermer toutes les ouvertures. Il faut dire que cela fait une semaine que la chaleur est étouffante.
    
    J’en ai d’autant plus de mérite pour m’être habillée de cette façon, mais j’en ai fait un point d’honneur. Les traditions se perdent, mais dans ce petit bout de province, éloigné de tout, il faut respecter certaines règles qui ont disparu ailleurs.
    
    Une veuve se doit de s’habiller en noir, au moins le jour où l’on enterre son mari. J’ai suivi le précepte, et pourtant je ne suis pas du coin et les circonstances étaient particulières. Petit tailleur noir, chemisier blanc et dessous, mais c’est juste un clin d’œil que personne ne peut voir ni comprendre, des dessous qui ne sont pas les miens. De la lingerie noire, mais pas de celles qu’une veuve éplorée devrait porter. Non, dentelle noire, mais style coquin, sexy avec soutien-gorge balconnet qui rehausse les seins et les fait pointer avec culotte-string-ficelle, d’ailleurs un peu trop petite pour moi et qui me rentre dans les fesses.
    
    C’est aussi pour cela que j’ai crevé de chaud tout au long de la cérémonie. Mon chemisier, et je n’en ai pas trouvé un autre, est transparent, ce qui fait que le soutif noir se voit comme le nez au milieu de la figure, surtout avec sa forme si particulière. Alors j’ai dû garder ma veste de ...
    ... tailleur fermée pour éviter les remarques.
    
    Je suis comme cela. J’accepte de souffrir si, dans mon for intérieur je peux exercer ma vengeance. Oh, elle est bien futile cette vengeance, mais au moins elle me console.
    
    Car il m’en a fait voir ce mari que j’ai mis en terre aujourd’hui. « Mis en terre », voilà une expression qui ne veut plus rien dire lorsqu’il s’agit de crémation. J’ai au moins respecté sa volonté, celle de se faire incinérer, qu’il avait lancée une fois, sans se douter que cela viendrait si vite. D’ailleurs, on doit me ramener les cendres dans deux ou trois heures.
    
    Cela fait un an que je m’ennuie comme un rat mort dans cette campagne où Paul, mon mari, est venu nous enterrer au moment de la retraite. Lui est chasseur, pêcheur, cueilleur de champignons et donc à l’aise dans ce Morvan profond. Moi, plutôt citadine et, à soixante ans, j’avais plutôt envie de cinés, de musées, de sorties avec mes copines. Mais, comme c’est lui qui a la plus grosse retraite, j’ai bien été obligée de suivre.
    
    Et encore, ce n’est pas le pire. Monsieur dans cette campagne s’est senti pousser des ailes, des ailes de satyre, de séducteur, de chasseur de nanas en peine, de pécheur de femmes mûres délaissées, de cueilleur de tout ce qui bouge avec deux seins et une chatte. Il faut dire qu’il a de beaux restes, le salaud. Enfin, je veux dire, avait de beaux restes. Mais je lui aurais pardonné s’il avait continué de s’occuper de moi. Mais non, Monsieur vidait ses couilles ailleurs ...
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