1. C'est grave, docteur ?


    Datte: 13/04/2018, Catégories: fh, médical, Voyeur / Exhib / Nudisme 69, préservati, pénétratio, fdanus, hdanus, Humour Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... serre la main en guise d’au revoir et s’en retourne à ses consultations.
    
    Des patients amoureux de leur médecin, ça doit être fréquent. Il y a même passablement de bouquins ou de films là-dessus ; soit des histoires de psychopathes qui pourchassent le praticien ou alors des romances à l’eau de rose, la belle malade se fait soigner par un beau thérapeute sévèrement burné.
    
    Je ne suis pas un psychopathe. Elle est médecin, belle, et nous avons sensiblement le même âge. Surtout que nous possédons un vécu en commun, elle m’a mis un doigt tout de même !
    
    Justement en parlant de doigt, aucune bague ni alliance n’orne ses mimines, j’ai vérifié durant le trajet de retour.
    
    ~oOo~
    
    Dix jours plus tard, je me présente au cabinet pour me faire retirer les fils. Entre-temps une infirmière est passée deux ou trois fois pour me refaire le pansement. Il paraît que la cicatrice est belle, ce qui me rassure, car à cet endroit ça craint.
    
    — Monsieur Remors, comment allez-vous ?
    — Grâce à vous, bien mieux.
    — Déshabillez-vous et installez-vous sur la table, nous allons regarder de plus près.
    
    De très près même, si elle veut. Je l’entends s’affairer à l’autre bout du cabinet. Je suis allongé, popôl à l’air quand elle revient près de moi et dépose tout un tas de fourbi à mes côtés. Elle tire d’un coup sec sur le pansement, mes poils commencent à repousser, c’est jouissif !
    
    — Ouche !
    — Désolée… c’est bien beau tout ça.
    
    Bien sûr que c’est beau, j’en suis fier. Elle me ...
    ... repousse le bigoudi, écarte les valseuses pour faire de la place et commence à retirer les fils.
    
    Durant ces dix jours d’inactivité forcée, j’ai eu le temps de réfléchir. Seulement j’hésite sur la formulation.
    
    — Docteur, j’ai une faveur à vous demander.
    — Oui ? me questionne-t-elle en me soulevant les burettes.
    — Selon le chirurgien, vous m’avez sauvé la vie en m’amenant vous-même à l’hôpital, alors je me disais que ce serait bien… si je vous invitais au restaurant, je vous dois bien ça.
    
    Ce doit être une première mondiale, un gars qui invite une inconnue à un dîner romantique alors que cette dernière lui tripote les gonades et le sguègue. Quand je dis que le mâle humain est un peu con, je ne me trompe pas de beaucoup. Du moins en ce qui me concerne.
    
    — Je n’ai fait que mon travail.
    — Oui, mais je n’ai qu’une vie et j’y tiens. Notez, vous n’êtes pas obligée d’accepter le repas, mais au moins un café ou un thé ?
    — La situation n’est pas banale… Laissez-moi le temps de réfléchir.
    
    Elle continue de me retirer les fils. Je ne sais si je me fais des illusions, mais un petit sourire flotte sur ses lèvres purpurines et une roseur de bon aloi teinte ses joues. C’est ce moment que choisit Maurice Popaul pour se rappeler à mon bon souvenir. Il frémit, remue, animé d’une vie propre, se doutant qu’il va peut-être y avoir sa fête.
    
    Sois sage. Reste où tu es ! Ne me fais pas passer pour un obsédé !
    
    Un fil plus récalcitrant me pince et me tire une grimace, ce qui éteint les ...
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