C'est grave, docteur ?
Datte: 13/04/2018,
Catégories:
fh,
médical,
Voyeur / Exhib / Nudisme
69,
préservati,
pénétratio,
fdanus,
hdanus,
Humour
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
L’homme est parfois un peu con. Si, je confirme et signe, mais ne nous méprenons pas. Je ne parle pas de l’Homme en tant queHomo sapiens, ordre des primates. Non, je parle du mâle de l’espèce humaine, le mec, le gazier, le jules quoi !
Je vous explique. Aussitôt qu’il a affaire à son service trois-pièces, le type normal a deux attitudes.
Soit il l’exhibe fièrement devant ses conquêtes, si possible dans la plus flatteuse des dimensions.
Regarde chérie, elle ne se dresse rien que pour toi, elle ne te fait pas envie ? C’est du matos de compétition. Du premier choix.
Je dois avouer que je ne pratique guère cette manière de faire, restant toujours très modeste et courtois avec mes conquêtes, bien que n’ayant rien à reprocher à Dame Nature qui m’a plutôt à la bonne.
Non, par connerie, je veux parler de problèmes qui peuvent survenir à ces organes sensibles et délicats et que l’on ose à peine avouer tant à sa famille qu’à son médecin.
Problèmes d’ordremycologiques, bactériens, parasitaires ou microbiens. Ça te gratte, te démange, mais par pudeur mal placée – le mot en est particulièrement bien choisi – tu n’oses t’en ouvrir à personne. Il faut attendre qu’elles te brûlent comme Jehanne sur son bûcher pour que tu te résignes à consulter le toubib.
Tant tu crains la réaction de ce personnage.
Alors tu as été mettre ta queue où je ne mettrais pas ma canne ! Tu vas pouvoir faire une omelette… va bientôt y avoir des cèpes… tu vas mycorhyzer le canton… tu te ...
... lances dans l’élevage… et ainsi de suite, l’humour des carabins ne connaît pas de limites. Tout comme tu n’oses en causer à la pharmacie, tant la préparatrice est mignonne, ses grands yeux innocents te mettent en transe. Si tu tombes sur le pharmacien, c’est pire ; il est sourd et gueule à travers la boutique :Hein, quoi, qu’est-ce qui gratte ? Ce à quoi tu réponds piteusement :Ma gorge.
C’est ainsi que je me tourmente depuis quelques semaines pour un problème situé justement à ce niveau. Plus précisément sur un desdeux flacons du Père Éternel. Il me semble qu’il grossit, qu’il enfle ; et surtout – là ce n’est pas une illusion – qu’il me fait mal, j’ose à peine enfiler un slip, je vais bientôt devoir porter un kilt. L’une me fait penser à une mandarine, l’autre à un avocat, c’est dire !
Je ne crains pas de me retrouver avec une MST, mais plutôt avec une véritable cochonnerie. Donc je fais l’autruche et je me planque, me disant que ça va passer, que j’en ai vu d’autres, qu’elle va se dégonfler.
J’ai les foies, les pétoches d’aller chez ce bon vieux toubib, bref je joue au con.
Mon médecin traitant se nomme Jacques Ouzi. Un bon vieux médecin de famille, qui connaît les trois quarts de la population de notre petite ville et des environs. Il a soigné mes premiers bobos, mes grippes et gastro, fait mes vaccins et surveillé ma croissance.
Il a aussi soigné mes coups de blues, mes moments de fatigue au boulot et même mes peines de cœur.
Son ordonnance pour un chagrin ...