1. C'est grave, docteur ?


    Datte: 13/04/2018, Catégories: fh, médical, Voyeur / Exhib / Nudisme 69, préservati, pénétratio, fdanus, hdanus, Humour Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... pensées salaces et ramène aussi Pôpol à la raison.
    
    — D’accord, me susurre-t-elle presque gênée.
    — J’en suis ravi, je passe vous prendre demain soir, après la fermeture du cabinet ?
    — D’accord, vers dix-neuf heures.
    
    Après une vérification tactile de la zone incriminée, elle me déclare bon pour le service.
    
    C’est tout juste si je ne fais pas des bons de cabri en sortant, il faut que je me calme. Pas d’efforts a dit le chirurgien.
    
    ~oOo~
    
    Le vendredi soir, je me radine au cabinet. Elle a abandonné son sempiternel jean/chemisier pour une jolie robe courte et rouge.
    
    — Vous êtes éblouissante.
    — Merci, j’accepte votre invitation à une condition.
    
    Ah, je me disais aussi, c’était trop facile.
    
    — Quelle condition, très chère ?
    — Que vous me fassiez visiter votre atelier.
    — Volontiers, je vous y emmène après le dîner.
    
    ~o~
    
    Le repas se déroule comme dans un rêve, nous rions, nous nous racontons des anecdotes de travail. En tant que médecin les siennes sont parfois gratinées. Nous torchons joyeusement une boutanche de Gigondas. Ses yeux brillent, son sourire m’ensorcelle de plus en plus. Je pense ne pas lui être indifférent non plus.
    
    Dans le feu de la discussion, sans y prendre garde, nous passons duvous guindé autu amical.
    
    Tout en elle m’attire, son physique bien sûr, mais aussi son esprit, sa façon d’être, sa personnalité… merde, je deviens amoureux. C’est grave docteur ?
    
    J’aime sa façon de pencher la tête pour m’écouter, j’aime sa langue qui passe ...
    ... sur ses lèvres, j’aime le son de sa voix, j’aime ses petits gestes pour remettre une mèche sur l’oreille, son rire qui illumine mon cœur.
    
    — Viens, je t’emmène dans mon antre.
    — C’est loin ?
    — Juste à quelques pas.
    
    La nuit est douce, les étoiles et la lune brillent et scintillent ; ému comme un collégien du début du vingtième siècle, je lui touche les phalanges, la belle ne s’effarouche pas, aussi je lui prends la main, mon cœur s’accélère quand elle glisse ses doigts entre les miens.
    
    Si je devais sculpter cette scène, je la nommeraisPromenade dans un conte de fées.
    
    Nous arrivons bien trop vite devant mon atelier. Je n’éclaire pas àgiorno, juste du doux, de l’indirect, celui qui idéalise les sculptures.
    
    — C’est beau, murmure-t-elle émerveillée.
    
    Dominique caresse une tête de chat, un visage de Vierge, une gargouille grimaçante ou glousse devant un diablotin en érection.
    
    — Je ne pensais pas que ce puisse être aussi beau, les fibres du bois sont tellement bien utilisées et mises en valeur.
    
    Nos doigts se rejoignent sur une statuette d’ange, nous ne savons plus si nous caressons le bois ou nos mains. Elle lève les yeux vers moi, bon sang qu’ils sont beaux.
    
    J’embrasse la paume de sa main, dépose des baisers sur son poignet, le creux du coude, l’épaule, le cou.
    
    Attiré par son visage, je m’approche de plus en plus près ; je perçois son souffle sur ma peau. Nos bouches se rejoignent et je reçois l’équivalent de 10 000 volts dans le ventre.
    
    Ses lèvres ...
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