1. Quelqu éducation sentimentale


    Datte: 22/07/2020, Catégories: Anal Mature, Première fois Auteur: BAZOUK1, Source: xHamster

    ... proches. Affectée de minces problèmes de santé je pus donner cependant le change. Pour la première fois je simulais. J’avais décidé entre autre de me venger plutôt que m'ouvrir franchement à mon mari, fautif alors de mon désarroi. Je voulais qu'il souffrit autant que moi. La haine peut nous paraître un réconfort, le plus sûre chemin de guérir. Une funeste amie à l’époque m'encourageait à cela. Elle-même avait subit les mêmes affronts. Pour elle tout mâle était à honnir.
    
    Le curieux était que la liaison de mon mari avec notre amie avait été de courte durée et terminée de longtemps quand je la découvris. Mon point de vue sur lui n'en avait pas moins changé. Tout me parut faux dans ses sentiments et ses attitudes. Je le surveillais. Je parvins à lui découvrir une nouvelle et jeune maîtresse sur son lieu de travail. Là aussi rien que de banal. Mon tendre et cher époux cochait ainsi toutes les cases de la muflerie mâle. Il se comportait en vulgaire bourgeois. Il profitait de son statut pour débaucher et éblouir des filles. Je côtoyais un Don Juan minable.
    
    Il me déshonorait à tous les sens du terme. L'heure avait sonné que je me reprenne. Là aussi l'amie m’enjoignit de faire de même. De me jeter dans le bain. De passer le Rubicond. Plus facile à dire qu'à faire. Ma fureur toujours vivace pouvait m'aider cependant à un tel affranchissement. J'eus idée alors d'aller au simple. D'imiter mon gueux de mari. Notez qu'à quarante ans je régnais encore en jolie femme. Je n'avais ...
    ... jamais répugné à plaire et à demeurer élégante. Ma coquetterie demeurant cependant digne et sobre. J'évinçais toujours avec esprit les dragueurs et les galants.
    
    Mes collaborateurs n'étaient pas en reste. Ainsi tâchais-je à ne pas rembarrer trop brutalement ma hiérarchie. A l'égard de celle-ci j'usais du même argument ironique : « Vous connaissez mon valeureux mari. C'est un homme merveilleux. Je n'ai pas le droit de le décevoir. » Bref j'arborais fièrement la fidélité et l'harmonie de mon couple. A part que maintenant que le couplet sonnait faux. Je n'en usais plus. Au contraire j'aurais eu envie de crier que ce mari était un satanée salaud.
    
    Je m'en mordais les lèvres. J'avais perdu de ma superbe et de mon enjouement.
    
    Le chef de service qui était quasi un ami et ne se privait toutefois de me proclamer son béguin, vit bien que cela ne tournait guère rond et qu'on ne pouvait imputer cela à de seuls soucis de santé ou que du moins ceux-ci procédaient d'une origine plus morale. Ainsi un soir après que nous eûmes évoqué un dossier, il s'enquit par digression de ma morosité présente. Je répondis par un silence puis un regard abaissé. Peu après je ne pus refréner mes sanglots. Je craquais et lui livrais la vérité. Je m'en voulus peu après mais il était trop tard.
    
    Sa compassion fut je pense sincère. Il n'en conçut pas moins fut-ce inconsciemment quelques espérances. La déesse n'était plus de marbre. Elle avait chu du piédestal. Il la pouvait croire à portée de main. Il tint à ...
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