J'arrive chez Martine, ma tante.
Datte: 15/07/2020,
Catégories:
f,
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oncletante,
bain,
Auteur: Alexandre K., Source: Revebebe
J’avais quitté la maison un an plus tôt, alors que je venais d’avoir dix-sept ans, pour entamer des études à Lyon. Je bénéficiais donc d’une liberté précoce mais les limites lors de sorties en boite le soir avec les copains/copines se manifestaient. Encore que, parfois, une semaine sans me raser pouvait duper les vigiles. Enfin bon, ma première année de médecine derrière moi, j’avais décidé d’aller voir mes grands parents bretons qui avaient eu la bonté de m’offrir un voyage au Canada. C’était la moindre des choses de les remercier, d’aller leur passer le bonjour. Comme j’avais pour devise d’être le plus indépendant possible, nous étions convenus que je ne prendrais pas le train mais la voiture, ce qui m’obligerait à faire "étape" chez ma tante à Paris. Martine n’avait jamais aimé qu’on l’appelle Tata, ou Tante Martine, du moins depuis son divorce. Elle trouvait que ça la vieillissait, et comme elle vivait sa seconde jeunesse, cela la gênait.
Je partis donc de Lyon de bonne heure, car le trajet devait au moins durer six heures. J’avais prévenu Martine deux jours plus tôt de mon passage. Elle avait accepté avec joie de me voir. Finalement après cinq heures de route, j’arrivai sur Paris où j’allais encore devoir affronter ce flux de mécaniques en furie, moins agressif quand même que le flux lyonnais. J’arrivai enfin chez Martine.
— Ah, Alexandre ! Comme tu as grandi. Entre, entre donc…
Toujours ce genre de phrases, que l’on n’ose jamais commenter pour ne pas blesser. ...
... Elle s’approcha et me fit la bise.
— Bonjour. Encore merci pour l’hébergement.
— Ne dis pas de bêtises. La famille est toujours la bienvenue chez moi, tu le sais.
J’entrai donc dans l’appartement de 40 m² qui comprenait salon, cuisine, salle d’eau et une chambre. L’appartement parisien de base en somme. Elle me conduisit dans le mini salon (pour être précis), où je déposai ma veste et mon sac qui contenait quelques vêtements. Les usages familiaux sont partout pareils, on évoqua mes études de médecine. Une fierté semble-t-il, car j’étais le premier membre de la famille à prendre cette voie. Et puis ma vie d’étudiant à Lyon, etc.
Le salon n’avait qu’un canapé, nous étions donc un peu tournés l’un vers l’autre pour pouvoir suivre la conversation.
Martine était la cadette de la famille, et ma mère l’aînée. Martine n’avait que quarante deux ans. C’était déjà plus de deux fois mon âge ! Il semblait que la recherche d’un conjoint l’avait forcée à adopter le club de gym plutôt que la boulangerie. C’est ainsi que son mètre soixante-dix était aussi bien sculpté que ferme. Martine était brune avec les cheveux tombants aux épaules, avec une poitrine raisonnable, et des fesses assez rebondies. Ses lunettes aux montures noires mettaient en valeur le bleu de ses yeux.
Pendant mon adolescence, j’avoue sans retenue aujourd’hui, avoir eu certaines pensées pour ma tante, et son corps. Cela étant certainement dû à sa personnalité peu rebelle, qui me laissa imaginer que j’aurais, ...