Mad world
Datte: 13/07/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
copains,
Oral
préservati,
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
... perdais la tête. J’allais me perdre moi-même, d’ailleurs, d’ici une seconde à l’autre. Nous basculâmes sur les coussins, et je tentai de le repousser une dernière fois. Je m’arrachai à ses lèvres.
— Vincent, je t’en prie, ce n’est vraiment pas une bonne idée !
Il mourait d’envie de m’embrasser encore et encore, je le voyais à ses yeux, à son corps haletant, mais il m’écouta, et me laissa finir.
— On ne recouche jamais avec son ex, c’est un principe, murmurai-je.
— Pourquoi ? souffla-t-il d’un ton aussi bas que moi.
— Parce que c’est comme ça ! J’ai déjà fait la bêtise une fois… Je ne veux pas recommencer. Je ne veux pas coucher avec un homme qui ne m’aime pas.
Il accusa le coup. Ses yeux se firent songeurs, sa main s’égara sur ma poitrine en feu. Ma respiration se calma peu à peu. Crispée et nerveuse, j’attendais que lui aussi admette la sottise d’un tel acte, mais il ne dit rien. Il s’allongea à côté de moi, et me fixa intensément.
— J’ai envie de toi, murmura-t-il d’une voix caressante. Et toi aussi, tu en meurs d’envie… Pourquoi ne pas se faire plaisir…
— Parce que… ça ne marche pas comme ça. Pas avec moi.
Il resta silencieux, puis posa sa tête sur un coussin, toujours sans me quitter des yeux.
— Tu as mis du fard sur tes paupières, remarqua-t-il. C’est vraiment très joli.
— Arrête, tu complimentes toutes les femmes que tu croises, dis-je avec un peu d’amertume.
— Mmmm, j’aime les femmes, acquiesça-t-il.
Puis il se pencha vers moi et promena ...
... ses lèvres sur ma joue. Le brasier rugissait en moi, faisait de moi un fétu de paille se consumant lentement. Mon corps n’était plus qu’un volcan tout prêt d’entrer en éruption. Sa bouche s’égara à la commissure de mes lèvres. Je sentis son souffle rapide et tiède balayer mon visage.
— Et toi, ajouta-t-il tout bas, je t’aime beaucoup beaucoup beaucoup…
Je respirai un bon coup, et m’écartai un peu.
— Oui, mais tu ne m’aimes pas tout court…
Il hocha la tête, et se laissa retomber à côté de moi, enlevant sa main de ma poitrine frémissante.
— Bon, OK, dit-il d’une voix plus ferme. Alors maintenant, dis-moi où tu as mal exactement, que je te frotte.
Etonnée, je le regardai fixement. Il me sourit sans rien dire, et se levant brusquement, courut mettre de la musique, avant de revenir tout près de moi.
— De quoi parles-tu ?
— De ta cheville. Tu claudiquais tout à l’heure.
Bravo pour ta discrétion, Charlotte, me dis-je avec exaspération.
— Ce n’est rien. Je n’y pensais même plus.
— Si si, laisse-moi te masser.
Mon air dubitatif le fit sourire.
— J’essaierai d’être sage, dans la mesure du possible, affirma-t-il.
— Je ne te crois pas.
— Peut-être que je serai sage… ou peut-être que non, ajouta-t-il, mi-figue mi-raisin.
— Pfff. C’est la cheville droite. Mais attention, je t’ai à l’œil, vilain jeune homme.
Il me fit un clin d’œil, puis d’un bond, s’agenouilla et saisit doucement mon pied droit. Il me massa un long moment, et je me laissai aller à me ...