Mad world
Datte: 13/07/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
copains,
Oral
préservati,
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
... instantanément que je fantasmais sur les hommes plus jeunes que moi. Je m’éloignai très vite. Il m’emboîta le pas, et même si je ne pus éviter de claudiquer un peu, je fus satisfaite de ne pas lui avoir montré qu’on pouvait se faire très mal en se vautrant par terre de cette façon.
— Je fais une fête pour mon anniversaire dans deux mois. Tu viendrais ? fit-il en se resservant un verre.
— Peut-être, c’est quand ? Du moment que c’est un week-end, il n’y a pas de souci. J’en parlerai à May.
Je pris conscience qu’il allait avoir 20 ans. Cette pensée, loin de là !, ne calma pas l’incendie qui commençait à dévorer sérieusement tout mon corps.
— Un autre whisky-coca ? proposa-t-il.
Alors ça, mon petit, pensai-je, tu peux toujours courir. J’essayais déjà de cuver tant bien que mal le premier verre… Je refusai poliment, et un blanc s’installa entre nous. Pour prendre une contenance, je m’assis à nouveau sur son tabouret devant le piano, et laissai courir mes doigts sur les touches… quelques secondes avant de sentir la paume douce et tiède de sa main glisser sur mon épaule, puis vers ma nuque. Il souleva un peu mes cheveux, et commença à me masser le cou.
— Qu’est-ce que tu fais, Vincent ? parvins-je à articuler, immobile comme une statue.
— J’ai l’impression que tu as bien besoin de te relaxer. Laisse-toi faire, ne pense plus à rien…
Je voulus protester, mais sa main gauche vint rejoindre sa main droite, et de ses dix doigts de fée il malaxa consciencieusement ma ...
... peau, éveillant un trouble si grand en moi que je fermai les yeux. Tout en me massant la nuque et les épaules, il s’appuyait contre mon dos, de plus en plus intimement, jusqu’à ce qu’il me soit impossible d’ignorer l’étendue de son désir.
J’émis un petit son étouffé. J’aurais voulu me retourner et happer de ma bouche cette bosse dans son pantalon qui me faisait battre le cœur si vite… Alors que tout mon être devenait plus tendu qu’un arc, je voulus encore dire non.
— Vincent, je…
— Chut… laisse-toi faire. Je promets, je serai sage…
Sa voix était encore plus rauque que d’habitude. Mais je savais bien, moi, qu’il ne pourrait pas rester sage. C’était un vilain garçon, et moi, j’étais une vilaine fille. Je ne pouvais pas fuir son désir, je ne pouvais pas fuir sa présence, son contact. C’était au-dessus de mes forces. Mon corps incandescent me criait d’agir, de le laisser me prendre là, tout de suite, sur le piano.
Alors, sans réfléchir, je me levai, me retournai vers lui et dans le même élan, l’embrassai à pleine bouche. Quand sa langue effleura la mienne, puis s’y accrocha passionnément, j’en fus électrisée, et me serrai tout contre lui. Mes mains s’enfoncèrent dans ses cheveux brillants, mes lèvres aspirèrent les siennes en un long baiser pantelant.
Il m’attrapa par la taille et me guida jusqu’au canapé, sans cesser de dévorer ma bouche.
— Je ne sais pas si…, commençai-je, le souffle coupé.
Mais il reprit ma bouche, fiévreusement, presque religieusement. Je ...