Mad world
Datte: 13/07/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
copains,
Oral
préservati,
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
Le temps passa vite. J’avais bien aimé le film, mais Vincent était bien trop proche de moi pour que je puisse me concentrer à fond sur l’intrigue. Je sentais son parfum discret, l’odeur suave de sa peau. Je l’imaginais chaude sous mes doigts. Parfois, il bougeait un peu, et l’effluve de son shampoing envahissait brièvement mes narines. Insidieusement, le désir glissait en moi, me tordait les entrailles, gonflait mes veines, griffait mon souffle de plus en plus brûlant. J’osais à peine respirer. Résultat, à la fin du film, j’avais très mal au ventre, et ça n’avait rien voir avec le désir rentré !
Je me levai et allai aux toilettes. Au calme dans sa salle de bain, je repris mon souffle, en me traitant indéfiniment d’idiote. Je m’étais jurée de ne plus jamais coucher avec lui ! Et pourtant, en cet instant précis, je ne rêvais que de cela ! Je rêvais de ses doigts fins sur ma peau, de ce contact qui éveillerait mes cinq sens et m’insufflerait une vague de passion que je ne saurais plus endiguer… Je rêvais de ses lèvres généreuses et douces contre le velouté de mes seins, et de sa langue sur mes aréoles rosées… Sa bouche provocante embrasserait les boutons de ma poitrine, lentement, sensuellement, jusqu’à ce qu’ils se dressent à ce toucher, frémissent au frôlement de son souffle…
— Chu ?
Je sursautai et tombai par terre, me faisant très mal à la cheville droite. Car je m’étais assise sur le rebord de la baignoire pour rêver toute à mon aise, et la surprise, me ...
... ramenant très brutalement sur terre, m’avait déstabilisée !
— Aïe ! laissai-je échapper.
La porte s’ouvrit et je frisai la crise cardiaque pour la deuxième fois de la soirée ! Aucun homme, jamais, n’avait franchi cette porte sans m’en demander l’autorisation… et si j’avais été les fesses sur le trône ?!
— Excuse-moi, mais je me demandais ce que tu fichais…, dit-il avec une sorte de candeur désarmante. Tu sais que ça fait un bail que t’es là-dedans ?
— Oh, tu crois, répliquai-je dans une grimace.
— Que fais-tu par terre ?
— Je suis tombée.
— C’était ça le cri ? Tu as mal ?
— Non ! Oui ! J’en sais rien !
Il fit une moue perplexe, ce qui attira immédiatement mon regard sur sa bouche… seigneur, cette bouche…
— Je vais t’aider… Voilà. Tout va bien ?
Il me tenait toujours la main, et je me trouvais maintenant très près de lui. Je sentais à nouveau son odeur, et une très grosse envie de le « croquer » m’inonda. Son visage attentif n’était qu’à quelques centimètres du mien, ses yeux d’un bleu intense me dévisageaient comme s’ils auraient voulu marquer dans sa mémoire chaque trait de ma figure.
Vite, pas une seconde à perdre. Tout en tentant de me dégager de l’étreinte aussi gentiment que possible, je me fis violence pour me répéter intérieurement :Il n’a que 19 ans, c’est un gamin, il n’a que 19 ans, il n’a que 19 ans, il n’a que 19 ans…
Ce qui était sensé faire figure de douche froide foira lamentablement. C’est sans doute à cet instant précis que je compris ...