1. Balade en ville


    Datte: 08/07/2020, Catégories: ff, fbi, frousses, nympho, magasin, Humour sf, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... vous aurez terminé ?
    
    Et je sortis sous le regard interrogateur de l’hôtesse. Une fois dehors, je fis quelques pas devant la porte de l’agence, me demandant ce qui allait bien pouvoir advenir de cette situation. Mais j’eus bientôt un début de réponse lorsque je fus rejoint par l’hôtesse elle-même qui, bien pâle, sortait prendre l’air. Elle m’adressa un sourire forcé en me voyant et me désigna l’intérieur de l’agence d’un geste anxieux :
    
    — Euh… vos amies, là… elles euh… comment dire ?
    
    J’étais extrêmement confus, mais aussi presque amusé par le désarroi de la jeune femme.
    
    — Oui, je sais, je suis vraiment désolé. Le mieux c’est d’attendre qu’elles aient fini.
    — Mais elles vont en avoir pour longtemps ?
    — Oh non, je pense pas, une dizaine de minutes tout au plus…
    — Pffff ! Mais c’est que j’ai du travail, moi !
    
    Je haussai les épaules en signe d’impuissance.
    
    — Auriez-vous une cigarette à me dépanner ? me demanda-t-elle ensuite.
    — Euh, non, désolé…
    — Vous croyez que je peux retourner chercher les miennes ?
    
    Si elle avait été un moment effarée, elle semblait maintenant retrouver du poil de la bête.
    
    — Je ne sais pas, je m’en fous, moi ; faites comme vous voulez.
    
    Elle me regarda un moment en hésitant, puis m’adressa un sourire à moitié vicelard et rentra dans son agence. Je l’épiai à travers la vitre ; je la vis contourner son bureau pour aller fouiller dans la poche de sa veste, tandis qu’Éloïse et Juliette se caressaient et se masturbaient à qui mieux ...
    ... mieux, nues sur les fauteuils de réception. Au moment de ressortir, l’hôtesse eut la bonne idée d’aller tourner les stores vénitiens qui paraient la vitrine, de sorte qu’on ne pût plus rien y voir de l’extérieur, à moins d’être comme moi devant la porte. Et après un dernier regard sur le couple enlacé, elle me rejoignit ensuite sur le palier :
    
    — Je vous offre une cigarette ?
    — Bah, oui, allez, ça fait longtemps…
    — Dites donc, ça rigole pas, à l’intérieur, hein ?
    — Elles vous ont pas proposé de les rejoindre ?
    — Non, quand même pas !
    — Bon, c’est bien, elles progressent…
    
    Je fumai donc une cigarette à côté de la jeune femme, tournant le dos à l’entrée de l’agence. Nous parlâmes de la pluie et du beau temps et de son boulot. Elle me conseilla d’aller au Brésil avec mes deux amies. Je la remerciai et lui demandai si elle connaissait un bon restau pas trop cher dans le coin. Elle m’indiqua deux adresses que je connaissais déjà, puis m’expliqua qu’elle avait également une tante lesbienne. Je la félicitai mais lui répliquai que mes amies, elles, étaient bi. Elle conclut ce passage en concédant qu’elles étaient belles et bien foutues.
    
    Nous venions d’écraser notre cigarette lorsqu’on entendit des hurlements plus forts que les autres monter de l’intérieur de l’agence. Je signalai à l’hôtesse que cela ne devrait plus trop tarder à présent et m’arrangeai pour qu’elle ne puisse pas voir à l’intérieur, ne souhaitant pas qu’elle aperçoive les particules tourbillonnantes zébrées ...
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