1. Balade en ville


    Datte: 08/07/2020, Catégories: ff, fbi, frousses, nympho, magasin, Humour sf, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... blanche qu’elle lui tendit également, entièrement nue et avec un charmant sourire.
    
    — Vous avez… vraiment… des corps magnifiques… lâcha finalement la commerçante, consternée mais voulant probablement meubler.
    
    Se reprenant, elle détourna les yeux et se saisit de la première robe pour la remettre précisément présentable sur un des cintres qu’elle avait pris soin d’apporter ; je m’apprêtai à reconduire mes deux nudistes à leurs cabines, lorsque Éloïse, qui était pourtant restée sagement silencieuse jusque-là, jugea bon d’intervenir en réponse à la remarque de la vendeuse :
    
    — Souhaitez-vous que nous partagions un orgasme ?
    
    Pourtant aux aguets, je n’eus pas le temps d’interrompre sa courte question. La commerçante se figea soudain, sans oser se retourner pour nous faire face. Une ou deux secondes durent s’écouler mais qui me parurent plusieurs minutes, avant que je ne rameute mes troupes :
    
    — Bon, les filles ! Je crois qu’on va y aller, là, hein ? Euh… Vous y êtes ? Allez !
    
    Et je les poussai vers la sortie, sous les yeux anéantis de la vendeuse qui tenta malgré tout un dernier conseil :
    
    — Mais vous n’allez tout de même pas sortir toutes nues !
    — Ne vous en faites pas, madame ! clamai-je en retour. C’est une caméra cachée ! Ne quittez pas des yeux TV40 le mois prochain ! Et merci encore !
    
    Nous manquâmes en sortant de renverser une petite vieille qui tentait d’entrer ; plus précisément, mes compères manquèrent de l’assommer à coups de seins. Dans le ...
    ... tumulte, je défis ma veste et y enserrai comme je pus les deux jeunes femmes en leur conseillant discrètement de se revêtir de leur robe noire. Et après m’être prosterné longuement devant la petite vieille qui était heureusement parfaitement bigleuse et croyait que je l’avais heurtée avec des mannequins sur lesquels on pose des fringues, je parvins à lever le camp, poussant par les fesses Juliette et Éloïse enfin rhabillées
    
    Tandis qu’on marchait, je me décidai à leur faire la morale :
    
    — Vous ne devez pas proposer à tout le monde de partager des orgasmes ! On ne s’accouple pas n’importe où avec le premier venu !
    
    Mais Juliette me répondit :
    
    — C’est pourtant ce que nous avons fait avec vous…
    
    Je me mordis la lèvre en pensant : voilà, voilà… puis repris :
    
    — Bon, jusqu’à nouvel ordre : aucun accouplement avec qui que ce soit, ni aucune proposition comme celle que vous venez de faire à cette pauvre vendeuse ! De plus, ne vous montrez pas nues dans des… euh… dans aucun lieu… enfin, ne vous montrez pas nues ! Sauf chez moi, à la rigueur.
    — Votre attitude est-elle guidée par la jalousie ?
    — Hein ??? Mais non… C’est juste comme ça, une sorte de règle : chez nous on se promène pas à poil et on propose pas à tout bout de champ aux gens d’aller baiser. Considérez que c’est un code moral tacite.
    — Similaire au code de la route que vous avez mentionné hier soir ?
    — Si vous voulez.
    
    Il y eut un court silence ; je grommelai pour moi seul :
    
    — Jaloux ! Moi ! N’importe quoi ...
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