1. La Corotte de Tchotchon (2)


    Datte: 07/07/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... dire, ça se fait, c’est tout ! Je présume que c’est comme quand tu fais cela avec une fille.
    
    — Il n’y a aucun risque. Les seules femmes avec qui j’ai fait ce genre de chose, c’était des… putes, à l’armée. Alors je pense que ce n’est pas pareil !
    
    J’avais haussé les épaules, sans rien avoir à ajouter à ce qu’il racontait. Je ne voyais pas du tout ce qui différenciait ces femmes-là de nous autres. Je l’avais laissé planté là, au bord du bassin, dans le noir de la nuit. Mais la vision de sa poitrine nue m’avait un peu chamboulée. Oui, ce fils-là avait tout de son père. Cabochard et teigneux, juste ce qu’il fallait pour vivre une vie dure de paysan. Pour la fille du village, c’était son droit de n’en rien dire, je respectais son choix. Il était l’heure d’aller fermer mes quinquets. Ma journée avait été plutôt rude.
    
    — oooOOooo —
    
    Les trois marches de sapin qui menaient aux chambres venaient de craquer sous le poids lourd d’un homme fatigué. Louis allait se coucher. Dans mon lit, j’écoutais les lames du plancher qui grinçaient. Elles devraient encore le faire, sous les deux pas qui lui restaient à accomplir, après ma porte. Pourquoi l’impression que mon frère avait marqué un temps d’arrêt devant celle-ci me retenait-elle le souffle ? Avais-je rêvé ou la poignée pour actionner la serrure faisait-elle vraiment un bruit léger ? Mon frère allait-il maintenant entrer dans cette pièce où je couchais ?
    
    Je sus soudain qu’il l’avait fait.
    
    — Caroline… tu dors ?
    
    — … non, ...
    ... mais ça ne devrait pas tarder.
    
    — On peut discuter cinq minutes ?
    
    — Si c’est pour me faire la morale ou m’abreuver de reproches… tu peux aussi bien filer directement dans ton lit.
    
    — Non ! Ne t’inquiète pas ! Je veux juste… parler. J’en ai aussi besoin ce soir. Ce n’est pas une bonne soirée pour moi.
    
    — Pour personne, j’en ai bien l’impression. Bon et bien qu’est-ce que tu attends, viens t’assoir là, grand nigaud.
    
    — Tu étais sérieuse tout à l’heure ?
    
    — Quand cela ? J’en ai dit des choses depuis que tu es rentré, alors… difficile de te répondre sans savoir à quoi tu fais allusion.
    
    — Ben… quand tu disais que des fois… tu avais des idées en me voyant torse nu !
    
    — Bien entendu que j’étais sérieuse. Mais tu as une promise, non ? Maintenant je suis sûre que ta Lydie peut te donner tout ce que tu attends.
    
    — Ma Lydie comme tu dis… elle s’est entichée du fils Géromin, le garçon du boulanger. « Trop longtemps éloigné du village par l’armée » … voilà ce qu’elle m’a dit pour me virer de sa vie.
    
    — Armand ? Elle sort avec Armand ? Mais c’est tout juste s’il est sorti de l’école !
    
    — Ben peut-être, mais je ne peux pas la forcer à m’aimer un peu.
    
    Je sentais les trémolos de sa voix. Mais je n’aurais aucun argument pour contrer les siens. Que dire de toute façon ? Devant l’évidence, je me faisais toute petite. Il revenait à la charge sur ce que j’avais eu le malheur de lui raconter.
    
    — C’était vrai alors ? Tu aurais pu aussi coucher avec moi ?
    
    — Tu es un beau ...
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