1. La Corotte de Tchotchon (2)


    Datte: 07/07/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... jeune homme et que tu sois mon frère ne change rien à l’affaire.
    
    — Mais papa ? Comment prendrait-il cette histoire ?
    
    — Comme toi peut-être, mais je ne suis ni sa propriété ni la tienne. Je te rappelle que je suis majeure, j’ai plus de vingt et un ans.
    
    Louis me fixait avec une sorte de lumière dans les prunelles. Sa main s’était levée, et un instant je craignais qu’elle ne s’abatte sur ma joue. Mais il n’en était nullement question. Entre son pouce et son index, il venait de me saisir le menton. Je voyais sa face bien rasée qui s’approchait de mon visage. Le tumulte intérieur qui me gagnait, avait de quoi me remuer tout entière. Inutile d’avouer que mes paupières s’étaient déjà baissées, dans l’attente interminable de l’arrivée d’une bouche sur mes lèvres.
    
    C’était bien à partir de cet instant-là que je sus que nous allions lui et moi coucher ensemble. Et je retrouvais avec mon frère des gestes appris avec notre père. Les siens avaient un gout similaire, plus frais peut-être, parce qu’il avait cet avantage de la jeunesse. Et lentement, je me laissais envahir par le délire d’une nuit d’ivresse. Pas moyen de retenir non plus mes gémissements. Les mouvements lascifs qui me portaient aux nues m’obligeaient à crier trop fort. Impossible de garder secrètement enfouies en moi ces sensations que mon frère s’employait à faire éclore.
    
    Et je naviguais en eau trouble, perdue dans une marée qui montait ou descendait au rythme de coups de reins parfaitement dosés par ce ...
    ... diable de garçon. Mes draps étaient inondés par ces sécrétions que mon ventre laissait échapper sans rempart pour les contenir. Et je me berçais dans une symphonie qui m’emmenait vers un orage éperdu. Je tremblais de partout alors que je sentais couler sur mes cuisses une substance chaude. Louis aussi avait joui, heureusement hors de mon sexe.
    
    Nous étions étendus tous deux sur le drap ruiné et trempé, lorsque la porte s’était de nouveau trouvée ouverte. Dans le chambranle, papa se tenait là, avec les mains sur les hanches. Louis se redressait d’un coup et totalement à poil devant notre père en caleçon, je voyais, je percevais l’animosité latente, tel un orage annoncé.
    
    — Espèce de saligaud !
    
    — Tu me parais mal placé pour me parler de la sorte !
    
    — Quoi ? Ici, je suis sous mon toit !
    
    Les deux mecs étaient face à face, prêts à se déchirer pour moi. Sur le lit, aussi dénudée que mon frère, j’étais incapable d’analyser sainement la situation. Papa et Louis, deux êtres si diamétralement opposés et si simplement identiques. Mue par une sorte de réflexe de peur, j’avais tiré le drap sur mes formes à la vue des deux coqs. Dans ma caboche tout se bousculait à une vitesse vertigineuse. Comment désamorcer la crise qui s’annonçait dévastatrice ? Et les voir ainsi se jauger, presque se battre pour la petite personne que j’étais, flattait plutôt ma fierté féminine.
    
    N’écoutant que mon courage, je m’étais soudain redressée, puis d’un pas hésitant, je me plantais entre les deux ...
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