La Corotte de Tchotchon (2)
Datte: 07/07/2020,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... peux pas être amoureuse de ton propre père, merde alors !
— Amoureuse ? C’est juste un mot. Lui et moi aimons faire l’amour et puis c’est notre droit, il me semble. Tu n’as pas à te mêler de cela. Du reste j’ai eu parfois aussi envie de toi, oui de toi ! Lorsque tu vas te laver à la fontaine, quand je vois tes muscles qui d’ordinaire sont cachés sous ta liquette. Ben oui ! J’avoue que tu m’as donné envie aussi… et souvent même.
— Ce n’est pas une raison pour te consoler avec… lui !
— Ce ne sont pas tes affaires ! Je baise avec qui je veux. Le reste ne te concerne pas, il me semble.
— Caroline…
— Et si nous allions nous occuper de notre vache ? Ce serait plus intelligent que de nous engueuler dans un coin de la grange.
— On en reparlera après le vêlage… tu peux me croire.
— Non ! Je n’ai plus rien à ajouter à ceci. Pour moi, c’est ma vie, et tu n’as rien à dire, l’incident est clos.
Couchée sur sa litière notre pauvre bête souffrait. Je ne voyais pas trop comment l’aider. Louis s’était alors saisi d’une corde et courageusement il avait plongé sa main, puis son avant-bras dans « la Noiraude ». Au prix d’un incroyable effort, il avait réussi à lier les deux pattes arrière du veau. Ce dernier trop gros pour sortir normalement devait être aidé. Il me guidait alors pour cette maternité hors norme.
— Bon, Caroline, je vais guider le veau et toi tu vas devoir tirer sur la corde. Seulement quand je te le dirai, d’accord ?
— Ouais… allez on y va ?
— ...
... Je compte et à trois tu tends la corde de toutes tes forces ! Un… deux et trois !
Arque boutée sur mes deux quilles, je tractionnais sur le cordage. Millimètre par millimètre, le bébé avançait vers la délivrance. Au bout d’une bonne heure d’une bagarre acharnée, nous étions enfin récompensés. La vache s’était remise sur ses pattes et elle léchait un petit tas de poils poisseux et englué, tout droit sorti de son gros bidon. L’enfant se redressait et une petite tête émerveillée semblait nous saluer, mon frère et moi. En silence je l’avais vu partir. Il se rendait sans doute au lavoir pour se nettoyer du sang de l’accouchement.
J’avais encore quelques minutes tamponné, bouchonné le nouveau-né avec de la paille, puis j’étais moi aussi repartie vers l’eau vive et l’air pur du soir. Louis était bien à la fontaine. Sans chemise, il se frottait un torse que je devinais sombre sous la lune. Velu comme un singe, l’animal ne s’était pas retourné à mon approche. Mes mains sous l’eau de source qui coulait en permanence, je l’observais à la dérobée. Il avait tout de notre père… en plus jeune bien sûr !
— Tu ne veux pas me raconter qui tu fréquentes ? Je la connais ?
— … ! Ça t’intéresse vraiment ? De toute manière, elle a déjà un autre prétendant… Je l’ai sans doute perdue elle aussi. l’Algérie n’a pas tué que des hommes, les rêves aussi sont moribonds au retour des soldats.
— … ? Je ne comprends pas tout !
— Alors, comment ça se passe ? Avec lui !
— Il n’y a rien à en ...