1. La réversibilité de la métamorphose


    Datte: 05/07/2020, Catégories: fh, jeunes, grosseins, hotel, fsoumise, fdomine, jalousie, pénétratio, conte, fantastiqu, Auteur: Patrick de Toscane, Source: Revebebe

    ... table au restaurant de l’hôtel.
    
    Lucie en avait connu des chambres, mais celle-ci lui en mettait plein les yeux. Elle posa ses cinquante kilos sur le matelas hyper ferme et esquissa un sourire.
    
    — Il est cassé !
    — Non.
    
    Ils s’allongèrent tous les deux et firent une sieste.
    
    Quand Sébastien ouvrit les yeux, il était 17 h 30. La nuit commençait à tomber. Une légère agitation dans le couloir réveilla la fugueuse.
    
    — Comment te sens-tu, Lucie ?
    — Mieux !
    
    Sébastien se leva pour éclairer la chambre et Lucie le rejoignit. Elle se cala contre son épaule.
    
    — Tu m’avais promis de m’apprendre à m’habiller !
    
    Il regarda sa montre et grimaça.
    
    — Je sais qu’il est tard, mais j’ai besoin d’un autre habit et surtout d’une bonne douche…
    
    Sébastien abdiqua.
    
    18 h
    
    Ils roulèrent en terrain étranger, alors que la nuit avait pris possession du ciel.
    
    Sébastien accompagna Lucie dans la galerie marchande d’un grand centre commercial. Pour la première fois de sa vie, Lucie mit sa main dans celle de Sébastien : tous ces gens qui la croisaient et qui la regardaient, c’était nouveau pour elle. Quand elle était poupée, le regard des gens glissait sur elle, mais ici, sortant d’une vingtaine de magasins, les gens pouvaient interagir avec elle : si l’un d’entre eux lui parlait, que devait-elle répondre ?
    
    Elle serra plus fort la main. Rapidement, le luxe des magasins détourna les peurs de Lucie.
    
    Quelques minutes plus tard, alors que l’on aurait pu croire qu’ils étaient ...
    ... revenus à leur point de départ, Lucie s’immobilisa : le visage irradié par la joie, elle se tourna vers Sébastien :
    
    — Je ne veux pas que tu voies ce que je vais finalement m’acheter.
    — Oui.
    — Merci !
    
    Lucie déposa un simple baiser sur la bouche de Sébastien et, soumise par sa curiosité, elle se dirigea dans ce magasin.
    
    Alors qu’il appréciait encore ce baiser, il esquissa un sourire et la rappela :
    
    — Tu oublies quelque chose, Lucie.
    
    Elle s’immobilisa et se retourna.
    
    — La petite carte !
    — Je te donne mon code…
    — … Ce n’est pas la peine. Je suppose que c’est ton année de naissance.
    — Oui, mais…
    — Parce que tu manques de confiance en toi et qu’en réalité, tu vaux mille fois mieux que ce que tu penses de toi.
    
    Elle approcha une dernière fois de lui et l’embrassa.
    
    À l’hôtel, Lucie passa rapidement devant l’accueil avec ses sacs. Dans l’ascenseur, elle se tourna vers Sébastien.
    
    — Je reviens pour le dîner !
    
    Désarçonné par sa jeunesse, il se dirigea vers le bar.
    
    20 h 15
    
    Dans le hall de l’accueil, les passages commençaient à devenir plus fréquents. Les clients de l’hôtel commençaient à partir pour préférer dîner à l’extérieur.
    
    Sébastien regarda sa montre et quitta le bar. Il se dirigea vers l’ascenseur qui s’ouvrait déjà sur une autre femme en robe de soirée noire, fluide et décolletée. Elle était probablement la femme d’un riche homme d’affaires. Les cheveux attachés haut, la poupée lui déclina un large sourire.
    
    — Allô ?
    — Lucie ?!
    
    Elle ...
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