1. La réversibilité de la métamorphose


    Datte: 05/07/2020, Catégories: fh, jeunes, grosseins, hotel, fsoumise, fdomine, jalousie, pénétratio, conte, fantastiqu, Auteur: Patrick de Toscane, Source: Revebebe

    ... stationnés. Comment savoir si elle était parmi eux ? Sébastien entra dans la boutique de la station-service et sonna une nouvelle fois son portable, mais en vain.
    
    Il raccrocha et s’appuya contre le mur de la cabine. Un cauchemar ! Lucie était si loin et si proche à la fois.
    
    Il quittait le couloir, quand soudain, le téléphone de la cabine sonna.
    
    — Lucie ?
    — Je me sens mal : viens me chercher !
    — Où es-tu ?
    — En Allemagne ! Il y a une station-service qui s’appelle « Oil Station ».
    — Ne t’inquiète pas, je vais te retrouver.
    — Je crois que je régresse ! J’ai peur. Je n’arrive plus à bouger !
    
    Inconsciemment, Sébastien acheta une bouteille d’eau et demanda au gérant le nombre de kilomètres qui le séparait de la station « Oil station » la plus proche.
    
    Une heure et trente minutes plus tard, Sébastien arriva dans la station-service. Il gara sa voiture sur le parking et se précipita à l’intérieur de la boutique. Il ne trouva nulle trace de Lucie. Il se dirigea dans un couloir et n’hésita pas à entrer dans les toilettes des femmes.
    
    Dans l’endroit désert, il appela Lucie. Une voix pleine de fatigue lui répondit. Sébastien identifia la porte et la défonça : Lucie était crispée sur le battant de la cuvette des toilettes et il était clair qu’elle n’avait plus l’usage de ses jambes.
    
    Sébastien s’agenouilla et terrifiée, elle se blottit dans ses bras.
    
    — Je ne les sens plus !
    
    Inquiet, Sébastien frotta les jambes à travers le jean, mais les larmes de Lucie ...
    ... attestaient l’inefficacité des efforts.
    
    — Lucie, il faut que l’on quitte ce secteur !
    
    Elle le regarda avec confiance et il la porta dans ses bras.
    
    Dans la voiture, il lui donna à boire et lui couvrit les jambes avec un plaid. Sébastien lui attacha sa ceinture et ils croisèrent leurs regards.
    
    — Tu penses que ce sera efficace ?
    
    Elle montra la bouteille.
    
    — Nous sommes composés d’eau ! Je ne sais pas, j’essaye tout, mais si je peux te garder ne serait-ce que cinq minutes de plus…
    
    Lucie esquissa un sourire.
    
    — Tu deviens fou !
    — Non ! Je la trouverai bien la solution ! Je ne suis pas Dieu, mais je te garderai auprès de moi le plus longtemps possible.
    
    Lucie posa sa main sur la cuisse de Sébastien et reposa l’arrière de son crâne contre l’appuie-tête. Sébastien quitta l’autoroute et se dirigea vers cette ville allemande qu’il ne connaissait que de nom.
    
    Lucie assoupie se réveilla.
    
    — Où sommes-nous ?
    — Comment vont tes jambes ?
    
    Lucie retira le plaid et elle put les replier : elle esquissa un sourire.
    
    — C’est encore douloureux. Où sommes-nous ?
    — Je n’avais pas la force de me taper des heures d’autoroute, alors je cherche un hôtel.
    
    Sébastien s’orienta avec la signalétique et dix minutes plus tard, il gara sa voiture devant un « trois-étoiles ».
    
    Les premiers pas de Lucie furent difficiles. Elle s’aida de l’épaule charitable, mais la joie de retrouver l’usage complet de ses jambes lui donna des ailes. Ils prirent une chambre et réservèrent une ...
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