1. Marie, ah Marie ! (1)


    Datte: 30/06/2020, Catégories: fh, hplusag, hagé, fépilée, vacances, cérébral, nopéné, confession, Auteur: Tonton, Source: Revebebe

    Comment tout cela est-il arrivé ? Je ne sais pas trop, mais là j’ai fait une vraie connerie.
    
    Des potes depuis des années, une réunion de famille, le cochon en Lorraine depuis dix-huit ans pour le dernier week-end d’août, une amitié sans faille, un pur moment de partage festif, juste que j’ai divorcé, – enfin ma femme m’a quitté – et je suis parti sept ans oublier ce naufrage, loin très loin.
    
    De retour depuis onze mois, j’étais attendu, avec mes anecdotes, mes aventures et mes conneries. J’ai un côté pittoresque et me charge volontiers pour amuser la galerie.
    
    Me voilà donc célibataire, vieux célibataire devrai-je dire, soixante ans tout ronds. Je suis un peu perturbé par mon âge canonique, mes dernières aventures féminines – pas merveilleuses, soyons clair –. Je suis toujours amoureux de mon ex, mais bon la vie…
    
    En général, avant le week-end du cochon, chacun débarque comme il veut ou comme il peut et cela s’éternise parfois du milieu de semaine avant, au milieu de semaine après. Il y a des chambres pour la plupart et un grand dortoir pour les gamins, tout en haut dans le grenier. Enfin, les gamins… ils ont bien grandi depuis l’époque où je venais avec mes propres enfants et ma compagne.
    
    Parmi cette joyeuse bande se retrouvent les cousins et les cousines, je devrais dire « la » cousine. Seule fille au milieu de cette bande de garçons, elle joue un peu les garçons manqués pour être à l’unisson.
    
    Pour ma part, je suis le « tonton bourlingueur » de toute cette ...
    ... bande de grands couillons. Parce que, pour être grands, dans cette famille, ils le sont. Marie, 1,76 m, 55 kg, 26 ans, elle est l’aînée de tous, des jambes longues, mais longues, des hanches étroites, des petites, mais vraiment petites fesses, un cul de gamine, un visage sérieux sur des grands yeux noirs, mais qui s’illuminent dès qu’elle sourit, alors là elle devient belle, radieuse, rayonnante. Bref, un joli brin de fille, tout ce que j’aime chez une femme – une femme, pas une gamine – que j’ai connue suçant son pouce et poussée trop vite, mais là, neuf ans après, pfffff ! Bin, elle a changé, et pas en mal.
    
    Je ne fais pas cas, juste je regarde de loin et la vie suit son cours. Entre les arrivées des potes, Mamy me cajole parce qu’il y a longtemps que je suis pas venu et je leur ai manqué. Ça papote, ça discute, ça lève le coude et les jeunes ne sont pas en reste. Étant à demeure et sans sorties prévues, les parents en ont pris leur parti. De toute façon les voitures sont dans la cour et le Papy a cadenassé la grille. Tout le monde est à la même enseigne, les enfants, les petits-enfants, les copains et les copines, « t’es venu, tu restes ! »
    
    Je suis arrivé le jeudi après-midi, la première soirée se termine vers minuit gentiment, les vieux vont se coucher, mais les jeunes me demandent de rester un peu traîner avec eux. Mon fillot me connaît, je ne suis jamais le premier au lit et il adore mes histoires. On picole, on fait tourner un…, on écoute de la musique, je fais rire ...
«1234...»