L'offrande festive
Datte: 27/06/2020,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... échancré sur une poitrine voluptueuse qui semble à l’étroit, et juste en dessous de ses seins, une bande noire, comme un serre-taille. Plus bas, je ne saurais dire s’il s’agit d’une courte jupe rouge ou de sa robe qui continue ainsi. Puis des bas noirs gainent les jambes pour s’achever dans des chaussures rouges à talons aiguilles. Sans parler d’une longue chevelure noire, et de deux yeux sombres…
De la tête aux pieds, noire de cheveux, rouge de bustier, noire à la taille, rouge de jupe, noir en bas et enfin rouge de chaussures… Six bandes. Six, ça assone un peu comme sexe…
Oui, une belle femme, pas un top model, mais une femme charnelle qui sait qu’elle plaît et qui est sûre de ses charmes. Je comprends très bien pourquoi Assurbanipal disait que sa femme était non négociable ! Je l’avais déjà vue en photo sous toutes les coutures sur leur blog, mais il y a une certaine différence d’appréciation entre une simple image toute plate et la réalité toute en courbes et reliefs !
Soudain j’entends une voix amusée :
— Quand tu auras fini de détailler ma femme de A à Z, on pourra éventuellement se boire un petit verre avant de passer aux choses sérieuses !
Je cligne des yeux, Bérénice agit comme un aimant. Quelque chose me dit que mon existence aurait été autre si elle était entrée dans ma vie. À la réflexion, cette femme n’est pas belle comme les actrices, mais c’est effectivement une belle femme ! Avec quelque chose en plus que je n’arrive pas à cerner !
— ...
... Assieds-toi… Tu veux boire quoi ? Il y a un peu de tout dans le bar !
— Euh… un Perrier, ça m’ira…
— Comme tu veux. Tu désires rester maître de tes gestes ?
— Oui, c’est ça… Il serait idiot que je manque de contrôle dans un pareil moment !
— Ce n’est pas tout à fait faux…
C’est Bérénice qui poursuit :
— Surtout si vous désirez en profiter pleinement !
Je tourne la tête vers elle, je n’aurais pas dû ! Elle est assise à gauche de mon siège, sur le canapé ; elle a croisé ses longues jambes gainées de noir, et je constate qu’elle a effectivement mis des bas : le contraste entre la blancheur de ses cuisses et la bande sombre du haut est flagrant !
C’est affolant combien ce contraste peut faire son effet !
Assurbanipal remplit mon verre tandis que j’essaye de décrocher mon regard de sa femme. J’y arrive en tendant la main pour boire mon verre. C’est alors que je me demande si elle porte quelque chose sous cette jupe ou cette robe trop courte pour ma sérénité. Il est des questions saugrenues qu’il ne vaut mieux pas se poser, sous peine d’en perdre une fois de plus sa quiétude !
La conversation roule sur divers sujets. Même si j’ai toujours Bérénice sous les yeux, j’arrive à me concentrer sur le sujet de nos dialogues. Mais je reconnais que ce n’est pas toujours évident. Assurbanipal n’a pas ce genre de problème, il doit avoir l’habitude, il vit avec sa femme depuis des années. Je ne peux pas en dire autant, surtout comment elle est habillée et aussi le fait que je suis ...