Uchronie soit qui mal y pense ou l'effondrement de l'humanité [SF] (4)
Datte: 25/06/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: Doogy Woogy, Source: Xstory
... sonore.
De son autre main elle récolta les excès de cyprine qu’elle porta à sa bouche. Elle avait un très bon goût ; d’ailleurs, Emma adorait lui « téter l’entrejambe », comme elle disait. Cette évocation ajouta à son excitation. Sophie n’allait pas tarder pas à jouir, mais ce ne serait pas fini pour autant. Elle regretta de ne pas avoir pris quelques jouets intimes dans son sac ; elle aurait volontiers accueilli ses boules de geisha pour le reste de la balade, quitte à devoir s’offrir une nouvelle pause pour souffler.
Sentant son orgasme arriver, elle se laissa glisser sur le sol pour le savourer. Allongée sur les feuilles mortes, elle prit son pied et expulsa « un jet de foutre féminin », comme elle aimait appeler ce phénomène. Elle resta ainsi le temps que sa respiration retrouve un rythme normal et que ses idées redeviennent plus claires, puis elle tira de sa poche un mouchoir en papier et nettoya sa vulve. Elle détestait se promener et sentir sa mouille se répandre sur ses cuisses ou avoir le berlingot qui collait dans le fond. Elle jeta le papier par terre, et d’un geste du pied le recouvrit de feuilles mortes.
Elle chercha Irkoutsk du regard. Le chien n’était plus dans les parages. Elle l’appela mais n’obtint aucune réponse. Prise par son plaisir, elle ne l’avait pas entendu s’éloigner et était incapable de savoir dans quelle direction il était parti. Elle attendit une dizaine de minutes, l’appelant à intervalles réguliers. Toujours rien. Avait-il suivi la ...
... trace d’une bête ou avait-il fait demi-tour ?
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Tapi sous un tas de feuilles mortes, il somnolait. Subitement, il sortit de sa torpeur car une odeur venait exciter son museau qu’il pointa en l’air. La source était proche. Certes, son flair infaillible et puissant lui permettait de sentir ce genre d’effluve à des kilomètres, mais dans le cas présent, l’origine de cette odeur caractéristique était à proximité.
Il s’étira, huma encore l’air, puis s’ébroua pour se débarrasser des poussières et des particules de feuilles restées accrochées à son corps. Il avançait à pas feutrés, se relevant de temps à autre pour observer plus loin, mais des rochers lui obstruaient la vue. Il escalada sans difficulté un amoncellement de grosses pierres. Se déplacer en hauteur lui offrait un meilleur point de vue sur les environs et rendait ses pas silencieux. Il s’immobilisa, renifla. Une autre odeur vint perturber son flair, mais elle fut vite occultée : sa priorité était le premier message olfactif, et la source était toute proche.
Il se déplaçait d’un pas furtif, tel un renard en maraude, bondissant d’un rocher à un autre pour éviter d’être trahi par le bruissement des feuilles que ses pas auraient pu soulever. Il stoppa net sa progression : l’odeur, elle était juste en dessous de lui. Il se tassa contre la roche et la mousse, pour ne faire qu’un avec l’aplomb, et observa. Rien ne bougeait. Il descendit le long du rocher, vérifiant que rien n’avait changé, que la source ...