1. Uchronie soit qui mal y pense ou l'effondrement de l'humanité [SF] (4)


    Datte: 25/06/2020, Catégories: Divers, Auteur: Doogy Woogy, Source: Xstory

    ... bogue. Jaugeant leur taille, elle estima que la collecte serait bonne ; elles allaient se régaler devant la cheminée dans laquelle le feu ferait péter la peau brune des fruits.
    
    Le chemin se faufilait ensuite sous les ramures automnales des chênes. Sophie jetait un coup d’œil de temps à autre, espérant trouver un cèpe, mais aucun champignon n’avait daigné sortir de terre après la sécheresse de ces dernières semaines, et ce n’était pas l’orage de la semaine précédente qui allait les rendre abondants. Cependant, un champignon opiniâtre aurait bien pu avoir bravé la météo. Elle fit toutefois chou-blanc, mais le plus important était de promener Irkoutsk.
    
    Ils délaissèrent le chemin pour s’enfoncer dans des bosquets plus épais : cela leur évitait de passer trop près de la ferme où le chien était souvent tenté de courir après les moutons. Les pauvres bêtes détalaient, apeurées par ce qu’elles prenaient pour un loup, alors qu’il n’avait qu’envie de jouer avec ces petites boules de laine sur pattes. Il était arrivé aussi que le malamute s’en prenne aux chiens des paysans, et vu la différence de gabarit, ils auraient bien pu s’y mettre à plusieurs que cela n’y aurait rien changé car Irkoutsk pouvait attraper leur tête entière dans sa gueule. Sophie préférait ne pas se mettre les agriculteurs à dos. Ce détour n’avait rien d’une contrainte : le trajet les faisait ainsi pénétrer dans un sous-bois qu’elle et Emma qualifiaient de magique.
    
    Dans l’écrin doré des feuilles ...
    ... automnales surgissaient d’énormes rochers recouverts d’une épaisse mousse d’un vert sombre, idéale pour allonger leur corps et s’offrir une pause sensuelle en pleine nature. Elles avaient pu observer, alors qu’elles se prélassaient après une étreinte endiablée, un cerf qui déambulait. L’animal raclait parfois ses bois contre le sol, soulevant les feuilles pour dégager la nourriture qui se cachait dessous. Comme elles n’avaient fait aucun bruit, il était resté longtemps, jusqu’à ce que ses pérégrinations les placent dans le vent. Sentant leur odeur, il avait levé la tête et s’était éloigné au petit trot.
    
    L’évocation de ce moment la troubla : elle s’adossa à un rocher et glissa une main dans son pantalon. Sa libido s’envolait à la moindre sollicitation, et elle n’avait de cesse de l’entretenir. Sophie déboutonna son pantalon pour faciliter ses manœuvres. Le majeur s’aventura, puis disparut entre les lèvres. Elle se sentait électrique, tellement électrique que sa chérie allait devoir décharger ses batteries dès son retour. En attendant, elle faisait tout son possible pour calmer ses envies. Un deuxième doigt rejoignit le majeur. Du pouce, elle titillait son clitoris, alternant les deux stimulations. Ce petit jeu lui fit tourner la tête. À présent, c’était trois doigts qu’elle s’introduisait pour son plus grand bonheur ; ne se contentant plus de les faire glisser, c’est un ramonage en bonne et due forme qu’elle entreprit. Chaque inspiration soulevait sa poitrine, se faisant plus ...
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