Tea Time
Datte: 25/06/2020,
Catégories:
fh,
jardin,
init,
Humour
fantastiqu,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... ma science, le Jeannot ?
Il a l’impression d’être dédoublé : chaque geste de Jean-Émile, c’est comme si c’était lui, Pierre qui l’avait commandité, sans l’avoir vraiment fait. Situation étrange et curieuse mais terriblement saisissante.
— Eh bien, si le Jeannot rattrape le temps perdu avec en bagage, toute mon expérience en la matière, cette chère Clotilde va avoir bien du plaisir et des surprises ! se vante-t-il.
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Le Jeannot en question a-t-il réellement besoin des conseils avisés de celui qu’il héberge ? Peut-être que oui, peut-être que non. Fougueusement, il embrasse celle qu’il désire depuis si longtemps, ses mains caressent son dos, la cambrent contre lui en une étreinte passionnée. Libérant sa bouche, il la couvre de baisers tandis que ses mains, doucement mais sûrement, commencent une exploration un peu plus bas, dans le creux de ses reins. Clotilde frémit, elle essaye de résister mais elle adore cette démonstration d’ardeur à son égard.
— Non, non, je vous en prie ! hasarde-t-elle, peu convaincue elle-même.
— Oh si, ma Clotilde ! Oh si !
Cette phrase semble être le dernier rempart de politesse et de galanterie mondaine de Jean-Émile car, sitôt ces mots dits, il redouble d’exaltation, ses mains venant se plaquer sur la courbe pleine du fessier de sa promise. Aucunement gêné, il caresse voluptueusement les fesses frémissantes de la jeune femme, tout en continuant de la plaquer contre lui, ses petits seins à présent pointus dardés contre sa ...
... chemise fine. Il savoure d’un même élan, l’avant et l’arrière du corps souple qui épouse le sien.
Il manque quelque chose à sa volupté, à son désir de l’avoir à lui, contre lui, pour lui. Lui capturant à nouveau la bouche dans un baiser auquel elle répond timidement dans un premier temps, il se colle plus encore à elle, ses reliefs sur les siens, plaquant, sans remord ni regret, son entrejambe tendu à fond contre la robe fine. Clotilde réagit par un petit soubresaut, puis s’enhardissant tout à fait, à la grande surprise et aussi au ravissement de son fiancé, elle vient elle-même chercher un baiser profond tout en remuant lascivement contre le kidnappeur de baisers et de sensations.
Cette pleine acceptation sera le déclic d’une suite brûlante, l’un comme l’autre se désirant après tant d’attente et de respect à présent inutile de désuètes conventions. Leurs corps se tordent pour capturer la moindre parcelle de l’autre, leurs bouches se ravagent dans mille baisers profonds et mouillés. Leurs mains impudiques se cherchent, caressent leurs courbes et leurs angles, oublieux du reste du monde.
— Oh non ! Oh non ! murmure-t-elle tout en s’offrant complètement.
— Oh si ! Si… si tu savais combien je te veux, combien je te désire ! Ma Clotilde !
— Oh non ! répète-t-elle, les yeux clos, la tête en arrière.
S’enhardissant tout à fait, il glisse une main le long de la robe à présent chiffonnée jusqu’à sentir la peau fraîche de la jeune femme. À ce contact, il reçoit comme une ...