Un garçon timide
Datte: 10/04/2018,
Catégories:
69,
pénétratio,
mélo,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... parlé du mariage, j’ai accepté volontiers, d’autant que Nadia m’avait parlé de toi en termes très chaleureux. Quand je t’ai vu, j’ai compris qu’elle ne m’avait pas menti et que, d’autre part, tu avais l’air de m’apprécier. Ce week-end là a été formidable pour moi. Mais je t’ai refusé mon adresse car je préparais un contrôle en fac. Je savais pouvoir te retrouver par Nadia.
Ce n’est pas un hasard si je t’ai rencontré à l’hypermarché, Nadia te l’a d’ailleurs déjà dit. Le dimanche à midi, quand nous sommes allés au restaurant, j’ai paniqué quand j’ai vu Bernard. Je savais qu’il allait te parler de ce qui s’était passé entre nous et que tu me considèrerais comme une pute. Alors, j’ai fui.
Mais, en réalité, Bernard n’est pas un salaud, il m’a dépannée. Un soir, j’étais chez une copine pour lui raconter mes malheurs : il me fallait payer mon loyer et il me manquait 180 euros. Bernard était là et a vu ma détresse. Il m’a offert de me raccompagner. Sur le trajet, il s’est arrêté un instant devant un distributeur de billets. Nous sommes arrivés chez moi, il est monté. Il m’a tendu deux cent euros. J’en avais un besoin urgent, mais n’osais les prendre sachant que je ne pourrai pas le rembourser. Je le lui ai dit. Écoute, m’a-t-il répondu, passons le week-end ensemble et ce sera réglé. Il espérait sûrement amorcer une liaison durable, pas me baiser. Mais, j’ai fait la pute. Puisque tu m’as payé, lui ai-je dit, je suis à ta disposition. Il en a profité et nous avons passé un bon ...
... week-end. Mais le dimanche soir, je l’ai informé que tout était terminé. J’avais rempli mon contrat. Croyant m’avoir séduite, il l’a très mal pris, me considérant comme une fille tarifée.
Tu connais la suite. J’étais en colère contre le fait que tu m’aies fait parvenir deux cents euros. Toi aussi tu me considérais comme une pute qui entretenait un souteneur. Ça, je ne te l’ai pas pardonné. Pour le baptême, je voulais me venger, te blesser, t’amener à t’abaisser, me demander pardon. Mais tu es parti brutalement.
J’ai d’abord pensé que tu allais revenir et j’étais prête à cesser ce jeu stupide, te dire que moi aussi je t’aimais. J’ai attendu un long moment. Puis Nadia est venue me demander pourquoi tu étais parti. J’ai soudain compris que j’étais peut-être allée trop loin. Je t’ai appelé sur ton portable, pas de réponse. J’ai essayé à tout hasard sur ton téléphone fixe, rien. Alors là, je me suis inquiété me demandant où tu avais bien pu aller. J’ai décidé d’aller t’attendre chez toi, tu rentrerais obligatoirement.
J’ai trouvé ta porte ouverte, suis allée sonner chez tes voisins. Ils m’ont dit que tu avais tenté de te suicider, et que tu étais à l’hôpital. Tu peux imaginer combien j’étais effrayée, affolée des conséquences de mon comportement.
Je suis venu te voir, m’excuser, mais tu ne m’as pas écouté. Je suis allé voir Jacques et Nadia. Nous avons convenu que c’est moi qui irai te chercher. Et je t’ai proposé de régler ma dette.
Voila ce que je voulais te dire. ...