Un garçon timide
Datte: 10/04/2018,
Catégories:
69,
pénétratio,
mélo,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... accueilli avec beaucoup de plaisir. D’autant qu’ils avaient amené Sonia. Mais, est-ce le lieu ou bien son visage émacié, elle ne lui a pas souri. Ils ont discuté un moment, mais aucun n’a osé parler de son accident ni de Marie. Le sujet est trop délicat, et pourtant tous auraient voulu éclaircir les raisons du comportement de cette dernière.
La sortie de William est prévue pour vendredi. Ses amis lui ont proposé de venir le chercher en fin de journée. Il a accepté volontiers.
Bien que son départ ne soit prévu qu’assez tard, dès la fin du déjeuner, il s’est préparé et attend impatient dans un fauteuil. Vers quatre heures, la porte s’ouvre et Marie entre.
— Bonjour William, c’est moi qui viens te prendre, Jacques et Nadia sont d’accord.
— Non, merci, je prendrai un taxi.
— N’oublie pas que je te dois un week-end. Je viens régler ma dette afin que nous soyons à jour.
— Bien, comme tu veux.
Le pas hésitant, il la suit, saluant au passage les infirmières. Elle veut l’aider, mais il refuse son bras.
Elle lui a ouvert la portière de la voiture, l’a raccompagné chez lui. Il a du s’accrocher à la rampe, refusant toujours son assistance. Ils sont entrés dans l’appartement, se sont débarrassés. Quelques secondes plus tard, on a frappé et la porte s’est ouverte, Léa est entré en trombe. Elle a sauté au cou de William.
— Ça y est, tu es revenu, tu es guéri ?
— Oui, totalement guéri. Sois tranquille, je ne recommencerai plus.
— Je suis contente, tu m’as manqué ...
... cette semaine. Tu restes tout seul ?
— Oui, à partir de dimanche soir.
Elle est sortie, sans jeter un regard à Marie.
William a remis un peu d’ordre dans son appartement. Hésitante, sa compagne ne savait comment s’occuper.
— Veux-tu que je prépare à dîner ? lui demande-t-elle.
— Oui, mais je n’ai pas faim.
— Que désires-tu ?
— Ce que tu veux, je m’en fous.
Ils ont partagé une salade et une omelette, dans un silence complet. Il y avait une très grande tension entre eux, elle aurait voulu s’expliquer, mais sentait que cela risquait d’amener dispute et rupture.
Il a regagné sa chambre, lui indiquant la deuxième. Elle avait espéré qu’il l’accepterait à son coté.
Le lendemain matin, chacun s’est occupé indépendamment de l’autre. Marie a préparé le déjeuner. Léa est venue. Aussitôt William s’est métamorphosé. Volubile, il a demandé à la fillette des nouvelles de son frère, de l’école. Et la gosse expliquait avec beaucoup d’entrain. C’est Béatrice qui est venu chercher sa fille.
Le repas s’est déroulé en silence. Marie n’a pas osé dire un mot, mais à un moment elle a été obligée d’essuyer deux larmes qui perlaient au coin de paupières. Après le café, il est allé s’installer dans le canapé.
Elle est venue auprès de lui et après quelques instants, s’est décidée à parler :
— William, il y a des choses qu’il faut que tu saches. Ensuite tu feras ce que tu voudras, je resterai puisque je te dois le week-end ou partirai si c’est ton désir.
Quand ma sœur m’a ...