1. Un garçon timide


    Datte: 10/04/2018, Catégories: 69, pénétratio, mélo, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... la lâche, repart vers sa voiture. Puis, sans même dire au revoir à ses amis, il démarre.
    
    En rentrant de promener, Léa vient dire bonjour à son ami qu’elle n’a pas vu depuis trois jours. Comme à l’ordinaire elle frappe et entre sans attendre d’autorisation. Directement elle va vers la salle de séjour. William est étendu par terre, sans connaissance, une bouteille de vodka renversée, des médicaments près de lui. Affolée, la petite part en courant prévenir ses parents.
    
    Quand ces derniers le voient dans cet état, ils essaient de le réveiller. Mais en vain, il est toujours sans connaissance, son cœur bat faiblement. Ils appellent vite le SAMU, expliquant l’état dans lequel se trouve William. La personne qui leur répond leur dit qu’elle envoie un médecin.
    
    Une heure plus tard, William est en salle de réanimation. Béatrice l’a accompagné jusqu’à l’hôpital, mais l’interne lui dit qu’on pourra se prononcer qu’en fin de soirée. Elle rentre chez elle.
    
    Une heure plus tard, la sonnerie ininterrompue à la porte, affole ses amis craignant qu’on vienne leur annoncer une issue fatale. Mais ce n’est qu’une jeune femme en pleurs.
    
    — Pardon madame. J’ai trouvé la porte de William ouverte, son logement en désordre, qu’est il arrivé.
    — Il est à l’hôpital, en réanimation. Heureusement que Léa l’a trouvé.
    — Il s’est suicidé ?
    — Oui, il a pris de l’alcool et des médicaments, est tombé dans le coma. Nous attendons d’avoir de ses nouvelles.
    — Mon dieu ! Qu’est-ce que j’ai fait ! Je ...
    ... n’ai pas voulu lui parler et il a tenté de se tuer.
    — Vous êtes Marie ?
    — Oui, il vous a parlé de moi ?
    — Oh oui, il ne rêve que de vous. Il était désespéré, ne sachant comment vous retrouver.
    — Merci, excusez-moi, je vais à l’hôpital.
    
    Marie a attendu longtemps. Enfin, une infirmière est venue lui dire qu’il était hors de danger, mais qu’on ne pourrait le voir que dans deux jours.
    
    Elle est là le surlendemain, attendant avec impatience l’autorisation du docteur pour lui rendre visite.
    
    — Vous pouvez y aller, mais il est très faible. Ne le fatiguez pas.
    — Merci, je resterai peu de temps.
    
    Dans la chambre deux patients, William est près de la baie vitrée. La lumière fait ressortir son visage blafard. Un discret bonjour à l’autre personne, un pas vers son ami. Ce dernier, le regard fixe ne semble pas la voir. Elle reste un instant silencieuse puis lui demande :
    
    — William, comment vas-tu.
    — Très bien comme tu peux le voir. Il était inutile de te déranger.
    — Pardonne-moi, l’autre jour j’étais bloquée, remontée contre toi, injustement.
    — C’est ce que j’ai cru comprendre. Tu as totalement raison. Maintenant laisse-moi reposer, je suis très fatigué.
    
    Il a fermé les yeux. À aucun moment il ne l’a regardée, comme si elle n’existait pas. Elle comprend qu’il est inutile d’insister, sort discrètement.
    
    Dans le couloir elle éclate en sanglots. C’est fini, il ne voudra plus de moi, que j’ai été conne !
    
    Jacques et Nadia sont venus en fin de soirée. William les a ...
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