Le passé recomposé
Datte: 10/04/2018,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
couple,
cocus,
hotel,
chantage,
Oral
69,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
yeuxbandés,
confession,
Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe
... l’intonation de mon mari, son phrasé, son vocabulaire. Maintenant je me demande comment j’ai fait pour me laisser abuser au début de notre relation de maître-chanteur.
— Le soutien-gorge.
On me caresse, mais je sais que c’est lui. Il est si près que la voix nasillarde est doublée par sa propre voix.
Il m’a expliqué comment il procède : un micro relié au smartphone dont une application déforme la voix ou un son. Si le smartphone est près de l’auditeur, c’est lui qu’on entend. Mais dans cette chambre, alors qu’il me caresse, j’entends le maître-chanteur et Paul. Il doit remarquer l’impossibilité de continuer ainsi, car il me laisse quelques secondes, et lorsque je l’entends à nouveau, c’est par sa voix non déformée.
— Caressez-vous.
Il regarde. Il est tout près, car j’entends sa respiration. Aussi, pendant que je me caresse la poitrine, lui explore mon corps.
— Que vous êtes belle…
Sa main saisit la mienne pour la porter sur mon pubis, la poussant sous le tissu de mon string.
Je n’ai pas besoin qu’il me précise. Mon bouton est mon complice.
J’entends distinctement le « clic » répété et caractéristique de photos prises.
— Je fais des photos.
— Mais…
— Je veux garder un souvenir. Si vous voulez, je vous donnerai une copie. Vous pourrez les regarder avec votre mari. Qu’il découvre enfin la femme que vous êtes. Belle, mais cochonne. Sage pour lui, mais salope avec les autres.
— Mais…
— Enlève ta culotte !
Le ton est vif. Le tutoiement renforce ...
... l’ordre.
Je m’exécute, interrompant un début de plaisir.
— Montre-moi. Que j’immortalise pour ton mari…
Je me penche. J’entends distinctement les photos prises. Il doit avoir matière à commentaire. Est-ce que Paul me les montrera ?
— Magnifique. C’est bien. Tu as obéi.
Une main caresse mes fesses, vérifie la présence du plug que j’ai mis tout à l’heure, tire sur la fine ficelle qui pend de ma chatte, seul lien avec l’œuf qui tient compagnie à ce qui me remplit le cul.
Il m’embrasse. Baiser possessif. Langue pénétrante. Je reconnais son odeur, son parfum, même ce goût d’anis qui provient des bonbons pour chasser l’odeur du tabac. Pendant un long moment, il m’enlace. J’ose moi aussi l’envelopper de mes bras. Un couple, un vrai couple, uni dans le quotidien comme dans ces extras qui embellissent notre sexualité. Je remercie finalement le « corbeau » qui, il y a des années, pensait faire du mal en informant mon futur mari. J’aimerais presque le rencontrer pour le remercier.
Mais l’homme me pousse sur le lit. Il me guide en me parlant doucement.
— Plus haut… Donne-moi ta main… L’autre… Ta jambe… L’autre…
Je sais son fantasme. Il m’a attachée sur le lit. Ainsi il réalise ce qu’un de mes clients réguliers aimait me faire, m’immobiliser ainsi avec des liens plus imaginaires que réels. J’avais refusé d’être vraiment attachée. Les nœuds des cordes étaient factices. Une tension suffisait à me soustraire. Mais Paul, s’il a appliqué ce fantasme, m’a véritablement ...