Chapitre 2 - Dakota
Datte: 24/06/2020,
Catégories:
ff,
fsoumise,
fdomine,
Auteur: Oceantwenty, Source: Revebebe
... font, Claire : ce sont leurs bateaux.
— On n’est jamais trop prudent. Autre chose, Dakota ?
— Où veux-tu aller une fois que le bateau sera prêt ?
Claire hausse les épaules.
— Où tu veux. Je viens de te dire que je te confie les détails comme la navigation.
Je hoche la tête, pensive, me laissant prendre au jeu, sentant moi aussi l’excitation me gagner.
— Je suis donc le capitaine ?
— Non. Tu sais ce que tu seras. Mais tu t’occuperas aussi de ces détails insignifiants sous ma supervision éclairée.
Sasha éclate de rire. Claire sourit.
— Quand partons-nous ?
— Bientôt.
Sasha consulte et lance d’un air affolé :
— Je suis en retard !
Elle disparaît en courant et nous laisse face à face. Il y a dans nos regards une promesse d’affrontement ; deux prédateurs qui se mesurent avant de passer à l’action. Claire doit sentir mon trouble et demande sans préambule :
— As-tu vu mon cadeau ?
J’acquiesce et trempe les lèvres dans mon café froid.
— L’as-tu aimé ?
— Je ne pense pas que je suis censée l’aimer.
— C’est vrai. Puis je le voir ?
Je tends la jambe et relève le bord de mon pantalon.
Claire secoue la tête.
— Pas comme cela, Dakota. Viens vers moi.
Je m’exécute, la démarche un peu raide, obéissante pour la première fois à ce qui deviendra une longue série d’ordres. Elle tourne sa chaise et attend que je me positionne face à elle avant de continuer :
— Enlève ton jean, maintenant.
— Nous sommes dans la cuisine.
— Merci pour ...
... cette pertinente réflexion. Préfères-tu aller dans le parc ? Je suis certaine que les jardiniers en seront ravis.
— Je préférerais la chambre.
— La cuisine ou le parc.
Je soupire et laisse tomber mon pantalon, dévoilant mes jambes. Claire sourit, passe une main sous mon tee-shirt pour caresser mes cuisses. Je sens sa main glisser, descendre vers l’articulation des genoux et je frissonne de honte, regardant droit devant moi. Ce n’est bien entendu pas la première fois qu’elle me touche, mais jamais je ne me suis sentie aussi exposée, livrée au désir d’une autre personne.
— Marche un peu devant moi.
Je fais quelques pas avec la grâce d’un robot, sentant la chaîne glisser contre ma peau, me titiller légèrement à chacun de mes mouvements. Je m’arrête.
— Encore.
Sa voix est sèche, intransigeante. Je reprends ma marche, me promenant d’un bout à l’autre de la cuisine. Je perçois son regard braqué sur moi ; son excitation est presque palpable. Depuis combien de temps rêve-t-elle de cet instant ? Sans doute depuis le début de notre relation, la nuit où elle m’a ramassée dans un bar des docks alors que j’allais envoyer mon poing dans la face d’un marin. Je cherchais la perdition et elle était en quête d’aventure. Nous étions faites l’une pour l’autre. Nous finîmes la soirée, ivres, enlacées sous le regard d’hommes dont les yeux rêvaient de femmes.
— Très sexy, déclare-t-elle avec satisfaction. Sais-tu que chez les Égyptiens c’était le symbole des prostituées ? Elles ...