Le baume de l'âme (2)
Datte: 24/06/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... Qu’un jeune homme puisse encore la désirer… elle mit cela sur le compte du vin de groseille de Gisèle. Une manière comme une autre finalement de se donner bonne conscience.
Les paluches habiles n’avaient aucune intention de rester accrochées aux mamelles. Quand l’excursion se fit plus ciblée, que le bouton qui maintenait la ceinture de la jupe fermée sauta, elle savait que le dessert de ce midi, ce serait… elle ! Yann la releva gentiment, en la tenant pas la taille. Il la souleva et elle fut déposée délicatement sur le tablier de bois où quelques minutes auparavant les plats se trouvaient encore. Sa jupe dans la manœuvre avait coulissé le long de ses longues jambes. Elle se laissa étendre sur le plateau plutôt rude.
Lentement sans cesser de la regarder dans les yeux, il lui retira sa culotte. Et quand il lui releva les pieds pour les passer par-dessus ses épaules, elle comprit où il voulait en venir. Tout son corps était parcouru par une sorte de frémissement. Lui sans se démonter plongea tranquillement son visage tout entier vers son sexe qu’il avait mis bien en évidence. Sa langue qui l’instant d’avant fouillait son palais, était maintenant aux abords d’un autre royaume. Les doigts qui écartèrent les deux pans de sa chatte étaient doux et délicats.
Instinctivement comme pour le garder contre elle, elle avait placé ses deux menottes de femme sur la caboche masculine. La caresse intime que Yann débutait la tétanisait plus que de raison. Elle sentait monter en elle ce ...
... vent de folie des envies démentielles. Pas un grand calme, pas un temps d’attente, non, une nervosité appliquée, attentive à tendre tous les muscles de son être. Elle savait, reconnaissait, la nature exacte des sensations que la langue lui distillait. Elle les appréhendait par avance, les anticipait et finalement se laissait bercer par toutes ses crispations intenses.
Aucune once de révolte, aucun geste pour modérer les coups de langue et surtout, elle tenait toujours la tête de peur de la voir se retirer. Mais il n’en avait pas l’intention ! Il léchouillait cette blessure si suave, cette fente aux contours de velours, se perdant parfois dans la forêt de poils toute proche. Les cuisses restaient ouvertes, talons soutenus par deux larges épaules. Des gémissements remplaçaient le chuintement de la cafetière. Marjorie se tordait sous la limace visqueuse qui s’engouffrait loin en elle. Sa poitrine montait et descendait, au rythme soutenu de la caresse du garçon.
D’autres parfums se mélangeaient désormais tout autour de ce couple, tout autour de ce jeune homme qui s’évertuait à faire crier sa complice du moment. Un doigt venu renforcer la langue trouva un chemin bien mouillé pour se glisser dans l’ornière rose. Puis, enduit d’une huile corporelle propre à Marjorie, le visiteur de ce début d’après-midi se lova gentiment dans le sillon qui séparait les deux fesses. Elle n’eut qu’une légère crispation lors de ce voyage vers un autre tunnel.
Pourtant, bien que sachant le but ...