1. Atterrissage caliente à Fuerteventura (3)


    Datte: 24/06/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Nostagique44, Source: Xstory

    ... coups de bite comme si tu voulais me baiser la bouche.
    
    — Tais-toi, et continue… C’est bon ce que tu me fais.
    
    — Elle suce bien, ton Eva ?
    
    — Continue, et ne t’occupe pas d’Eva…
    
    Elle sauta du lit et me lança :
    
    — Alors va te faire sucer par elle ! Moi, quand je baise avec toi, c’est avec toi que je baise et non avec mon mec ! Et lorsque je suce tacuca, c’est la tienne que je suce et non pas celle d’Antonio.
    
    — Allez, ne le prends pas mal, Victoria… reviens…
    
    —Vete a tomar por culo, cabron ! (Va te faire enculer, cocu !) me répondit-elle avec un rictus de rage.
    
    Ce n’était plus le beau visage de madone que je lui connaissais, mais celui d’une femme jalouse, vulgaire et furieuse. Elle attrapa sa robe qu’elle enfila par-dessus sa tête, prit son sac dans la salle de bain et sortit en claquant la porte.
    
    Quelle furie, cette femme ! Parce que l’on a couché ensemble deux fois, elle croyait avoir un droit de propriété sur moi… Mais pour qui se prenait-elle, celle-là ? Certes, je l’ai fait grimper aux sommets de l’extase, et elle m’a fait prendre mon pied elle aussi. On s’est fait mutuellement du bien. Je ne lui dois rien, et elle ne me doit rien. Je ne m’attendais pas à une telle scène de jalousie. Elles sont dangereuses, ces Espagnoles… J’en connaissais quelque chose puisque ma première femme était espagnole ; mais celle-là, cette femme de l’île de Fuerteventura, elle m’a laissé sur le cul… et la bite en l’air !
    
    Bien, elle est partie. Mon sexe, déçu lui aussi, ...
    ... fit la gueule. Il se recroquevilla. J’allais pouvoir me reposer et piquer un petit somme réparateur. Je réglai l’alarme de mon smartphone sur 16 heures, me tournai sur le côté et fermai les yeux.
    
    Eh bien, ce séjour de « repos » avait été bien mouvementé !
    
    * * *
    
    L’alarme me sortit d’un sommeil sans rêves. Il était 16 heures. Je pris une bouteille de Perrier dans le frigo de la cuisine et me coupai une rondelle de citron pour me confectionner une boisson rafraîchissante, puis je passai dans la salle de bain. Mon rasoir fit disparaître une barbe naissante qui faisait négligé. La pluie fraîche du pommeau de douche termina de me réveiller. Une fois séché, je pris un caleçon boxer dans ma petite valise, une chemise blanche d’uniforme propre, repassée et empesée sur laquelle j’accrochai mes ailes de pilote de ligne au-dessus de ma poche gauche de poitrine, là où une bande Velcro blanche est cousue à cet effet, puis passai mes fourreaux indiquant mon grade sur les pattes d’épaules. Un petit jet de « Terre d’Hermès » sous les bras, sur la poitrine et dans le caleçon, et j’enfilai le vêtement.
    
    Quelques minutes plus tard j’étais prêt, cravate noire nouée en un triangle parfait, un pantalon bleu marine en tergal aux plis en lame de couteau, chaussures noires nettoyées. Je pris mes deux mallettes et quittai l’appartement.
    
    Effectivement, dehors c’était la fournaise. Je gagnai la réception de l’hôtel, rendais ma carte-clé magnétique ainsi que la carte « consommation hôtelière ...
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