1. Atterrissage caliente à Fuerteventura (3)


    Datte: 24/06/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Nostagique44, Source: Xstory

    ... coucher dans son lit. Je m’entendais super bien avec elle sur le plan intime et je me trouvais bien à ses côtés.
    
    Pourtant, rien que le mot « liaison » me laissait un arrière-goût d’amertume et de peur dans ma tête.
    
    Dans le passé, alors que j’étais encore marié, je me suis tellement senti trahi par mon épouse qu’aujourd’hui je ne suis pas encore capable, pas prêt à aliéner ma liberté, même pour la plus belle femme du monde. Ma situation de célibataire me convenait très bien, sauf les jours où la solitude commençait à me peser ; alors je me prenais par la main, partais « en exploration », et je me réveillais dans une chambre d’hôtel ou dans l’appartement de la dame qui avait décidé de me considérer digne d’elle pour partager sa couche avec moi.
    
    Je ne veux pas considérer toutes les femmes comme des garces, ne pas généraliser ou – comme certains ont l’habitude de dire aujourd’hui – de « faire de l’amalgame », mais la cicatrice laissée par un mariage raté, même si elle était refermée, était encore trop sensible.
    
    Je pris dans la mallette mon maillot et l’un des deux draps de bain qu’Eva avait sans doute oublié chez moi ; il nous avait servi d’alaise que nous avions placée sous nos corps lorsque nous nous étions couchés afin de ne pas laisser les traces de la carte d’Europe sur les draps. Il sentait l’amour, il sentait Eva, cette odeur iodée de fruit de mer que dégageait son sexe en pleine excitation. Il était urgent de me changer les idées, sinon je sentais que la ...
    ... nostalgie de la soirée et de la nuit passées avec elle allait assombrir mon après-midi… surtout que Victoria (la femme de chambre, voir § 1) devait passer me faire un petit coucou avant que je plie bagage.
    
    La piscine était pleine. La météo estivale s’y prêtait : à 10 heures, le mercure affichait déjà 28°C ; la journée promettait ! Je fis le tour des bassins afin de trouver un transat sous un parasol où poser ma serviette de bain (ah, si elle pouvait parler, cette serviette…) ; ils étaient presque tous occupés par des femmes aux seins nus se faisant soit rôtir sous une épaisse couche de crème solaire, soit observant les hommes derrière leurs lunettes de soleil à verres polarisés.
    
    Des seins jeunes en demi-melons, en forme de demi-pommes ou en forme de poires aux tétons tournés vers le haut, plaisants à voir, paraissaient faire un concours de beauté, à ceux qui attireraient le regard d’un mâle, à ceux qui feraient naître une difformité dans le maillot de bain du passant en manque. Et puis il y avait des « outres plissées » semblables à des pis de vieilles chèvres qui tombaient de chaque côté de la poitrine ou sur le nombril ; des seins à faire débander un acteur de films pornos, des seins « tue libido » qui pourraient servir de thérapie à certains satyres qui vivent la queue à la main du matin au soir et qui baiseraient une mouche s’ils avaient une queue assez fine ; enfin, des seins à cacher pour ne pas dégoûter à vie un jeune puceau.
    
    Je trouvai une chaise longue libre. À ...
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