Frère de sang (2)
Datte: 24/06/2020,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Jane Does, Source: Xstory
... n’ai pas envie de retourner dans son bureau ! Tu ne voudrais pas aller la lui porter sa missive si urgente ?
— Bof... ce n’est pas que ça m’enchante, mais on doit se serrer les coudes. Un jour, je te raconterai tout ce que j’ai dû subir quand je suis arrivée ici... tu sais, ça n’a pas toujours été rose non plus et je le soupçonne également d’avoir aussi essayé avec Sophie.
— Tu crois vraiment ?
— C’est comme un chien, un chien de chasse, tu as bien compris que tout ce qui bouge... il est prêt à sauter dessus !
— Oui... tiens ! Son foutu courrier...
— Eh ben, j’y vais...
— Merci en attendant.
Elle me fait un clin d’œil en guise de parole et je la suis des yeux alors qu’elle fonce chez le vieux. Elle ne s’embarrasse pas de s’annoncer, ouvrant sans gêne la porte et je la vois se retourner vers moi. Un étrange sourire sur les lèvres, elle secoue la tête comme si elle venait de voir le diable. Mais elle est entrée et je n’en sais pas plus. Je reprends mon travail et fignole mon dossier. Un accrochage entre un véhicule et une porte de garage. Encore un pépère qui ne peut plus tourner la tête et qui, à quatre-vingts ans s’obstine à conduire... C’est vrai aussi que le volant dans la tête des hommes c’est la liberté, l’autonomie.
Résultat : un pare-choc, une aile et un portail endommagés. Pas de quoi fouetter un chat, mais pour les réparations, ça ne va jamais assez vite pour les assurés. Je fais toujours diligence, sans parvenir à maîtriser les choses et ça me ...
... vaut quelques prises de bec au téléphone avec des gens toujours anxieux. Leur faire entendre raison n’est jamais simple. Et je ne suis qu’une petite employée. Je range l’affaire dans une pochette qui doit passer chez mon boss pour qu’il émarge mon rapport.
C’est au moment où je glisse le dossier dans le livret de contrôle que Maria arrive avec un sourire qui lui fend le visage jusqu’aux oreilles.
— Tu ne peux même pas imaginer ce que j’ai vu en entrant dans le bureau.
— Ben tu vas sans doute me le dire... alors ?
— Figure-toi que l’asticot de Gilles était à l’air.
— L’asticot ? Tu ne veux tout de même pas dire... sa...
— Si ! Je crois même qu’il se branlait dans son bureau, tu te rends compte ?
— Tu es certaine de ce que tu avances là ? Et après tout, il doit bien avoir aussi des pulsions cet homme-là, comme tous les hommes.
— Ouais ! Ce que je saisis moi de cette histoire, c’est qu’après ton passage dans le burlingue du boss, je le trouve en train de s’astiquer la queue...
— Tu es bien certaine de ce que tu as vu ?
— Appelle-moi conne aussi.
— Que veux-tu que je te dise ? Il me convoque à tout bout de champ pour me dicter des lettres qui n’ont ni queue ni tête...
— Pas de tête peut-être, mais pour la queue, je peux t’assurer que la sienne était bel et bien à l’air libre, même s’il a eu le réflexe d’avancer son fauteuil pour que je ne la voie pas.
— Il sait que tu as vu ?
— Sans doute ! De toute façon, je n’en ai pas perdu la vue. Et ...