Frère de sang (2)
Datte: 24/06/2020,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Jane Does, Source: Xstory
... au bureau. Il faut dire que mon singe, installé dans un fauteuil devant son écritoire, a sans doute un peu changé tout seul, la disposition du siège servant aux visiteurs qu’il reçoit. En fait, c’est celui que j’occupe trop souvent à mon goût, et j’ai saisi la raison de ce chambardement de cet unique mobilier. En arrivant, il a sans doute remarqué que je portais une jupe relativement courte. Assise derrière mon pupitre, ça ne gêne en rien pour travailler.
Seulement ce saligaud, en éloignant le fauteuil d’un bon mètre de sa place originelle habituelle a une vue plutôt plongeante sur... mes cuisses. J’ai beau tenté de me mettre légèrement de travers, de garder serrées mes deux quilles, ce foutu salopard reluque mes cuisses avec presque un filet de bave aux coins des lèvres. Il me dicte une lettre bien inutile et insensée. Je le soupçonne de profiter de la vue et ce con me fait recommencer son courrier débile, me rappelant à plusieurs reprises dans son antre sous des tas de prétextes fallacieux.
Je ne sais pas jusqu’où son regard de porc a bien pu monter. A-t-il réussi à entrapercevoir ma culotte en se démontant le cou comme il l’a fait ? C’est plus que probable et j’ai dû rester stoïque et me taire. Mais il me reste simplement quarante-huit mois de traites à régler sur l’achat de ma maison. Après à mon avis, le vieux pervers va sans doute avoir une belle surprise. Il ne perd donc rien pour attendre.
À la maison, j’attends avec une nervosité visible le retour de ...
... mon... comment l’appeler ? Frère, mari, Hervé ? Je m’emmêle un peu les pinceaux dans cet embrouillamini-de termes peu appropriés. Dès son retour, après le baiser sur les lèvres d’usage, depuis que nous sommes amants, il me jette de fréquents coups d’œil. Mon agitation intérieure doit rejaillir sur mon comportement général. Au bout de quelques minutes, il se manifeste enfin verbalement.
— Myriam, il y a un problème ?
— Pourquoi me demandes-tu cela ?
— Parce que je te sens terriblement tendue, prête à exploser. Si j’ai fait quelque chose de mal, il faut me le dire...
— Non ! Non rassure-toi ! Tu n’as rien à voir dans cette affaire.
— Donc, il y a bien un malaise ! À ton boulot, peut-être ?
— C’est ce gros porc de Gilles...
— Ton boss ? dis-moi tout !
— Il n’arrête pas de m’appeler dans son bureau pour des riens. Mes collègues commencent à jaser et je ne sais pas comment m’en dépatouiller de ce sale type. Tu sais bien que je n’ai pas fini de payer la maison et j’ai besoin de mon job...
— Je vois... et ce n’est pas avec ce que je gagne que je vais pouvoir subvenir à nos besoins. J’ai juste de quoi nous nourrir et encore.
— Ce n’est pas le but. Je ne te demande rien... ou plutôt si, un conseil pour m’en débarrasser une bonne fois pour toutes...
— Je ne sais pas trop... ou si en fait...
— Ah, dis-moi alors, si ça peut m’aider...
— Ça risque de ne pas te plaire... si je te révèle le fond de ma pensée !
— Ben... dit toujours, je verrai bien.
— ...