1. La maîtresse d'internat


    Datte: 23/06/2020, Catégories: ff, fplusag, jeunes, école, volupté, 69, journal, ecriv_f, Auteur: Patricia, Source: Revebebe

    ... terne qui masque toute forme, tout arrondi, je me prends à imaginer son corps, à tenter de deviner la courbe d’un sein sous le blousant du chemisier…
    
    — Vous ne m’écoutez plus, Patricia ?
    
    La voix de Mademoiselle Thérèse met un terme de mes divagations.
    
    — Pardon, Mademoiselle…
    
    Je dois être rouge de honte…
    
    — À quoi pensez-vous, Patricia ?
    
    Que répondre, mes joues doivent être écarlates… Mille réponses se mélangent, se brouillent…
    
    — À rien… enfin, je veux dire… à vous Mademoiselle…
    
    La seule réponse que je ne voulais pas donner…
    
    — Euh, enfin… pas exactement… je voulais dire…
    
    Mademoiselle Thérèse a un léger sourire. Elle aussi a les joues un peu plus roses. Elle se penche lentement et prend mes mains qu’elle maintient avec les siennes sur ses genoux. Ce geste, témoignage de confiance et d’intimité, m’oblige à me pencher en avant. Mademoiselle Thérèse plonge le bleu de ses yeux dans les miens. Pas un mot. Je suis comme hypnotisée par la profondeur de son regard, sa douceur, sa sensualité. Ce n’est plus la maîtresse d’internat que j’ai devant moi mais une femme, belle, mature, et même appétissante. Son regard quitte lentement le mien et descend vers ma bouche, il s’y arrête, détaille l’ourlet de mes lèvres… descend encore… Je me rends compte que dans cette position, penchée vers l’avant, les pans de mon peignoir ont dû s’entrouvrir… Je baisse les yeux pour suivre ses mains qui se sont posées sur l’éponge, qui écartent lentement les pans de tissu.
    
    Il ...
    ... se passe quelque chose d’indicible entre nous… En toute liberté… sans contrainte, sans honte, sans regret ni remords… Je sais maintenant que je vais faire l’amour avec Mademoiselle Thérèse… Elle, une surveillante… Une femme de quarante ans au moins… Je n’ai jamais caressé, ni même vu le corps d’une femme de cet âge… C’est sûr, c’est ce qui va se passer. Comme un acquiescement, mes paumes s’ouvrent sur ses cuisses. Sous le tissu de coton gris, je sens la chair tiède, souple, vivante, frémissante. Mademoiselle Thérèse a écarté les pans de mon peignoir et défait maintenant avec autant de douceur le nœud de ma ceinture. Je sens le lien d’éponge glisser et tomber sur mes cuisses. L’air frais de la pièce me fait frissonner. Le peignoir glisse sur mes épaules.
    
    Mes doigts pincent l’épais tissu, remontent le coton le long des jambes. La blancheur de la chair apparaît dans la gangue d’étoffe grise. Le regard pervenche de Mademoiselle Thérèse s’est fixé avec ses mains sur ma poitrine. Tout dans ses yeux n’est que désir. Un frisson de chair de poule couvre mes seins, en durcit les mamelons. Ses paumes se posent en conque. La découverte commune de nos corps s’accorde de la nécessaire lenteur des premières fois. Éloge de cette lenteur sensuelle et joyeuse qui, en acceptant de perdre du temps en contemplation, nous fait gagner en sensualité. Tension de nos mains, de nos regards, volontairement ralentis, qui permet de mieux incarner notre plaisir. Délicieuse lenteur, sensualité maîtrisée, ...
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