1. La maîtresse d'internat


    Datte: 23/06/2020, Catégories: ff, fplusag, jeunes, école, volupté, 69, journal, ecriv_f, Auteur: Patricia, Source: Revebebe

    Huitième et dernière année dans ce cher pensionnat. Depuis la terminale, nous avons scellé avec Clémence un pacte d’amitié érotique. Amitié profonde, sans faille, qui trouve dans de longues séances de caresses partagées une manière plus intime, plus sensuelle d’incarner ce lien que ces années d’internat ont noué entre nous. Caresses de substitution, alors que les garçons sont maintenus à l’écart de l’institut par un mur de quatre mètres de haut et une petite armada de surveillantes et de religieuses.
    
    Nous venions de fêter nos vingt et un ans, et l’accession à la dernière année de classe préparatoire nous permettait de profiter du privilège tant attendu d’une chambre sous les combles. Fini le dortoir commun, les élèves de Lettres Spéciales partagent à deux une « turne ». Le choix des co-turnes ne se faisant officiellement pas par affinité, nous avons, Clémence et moi, été obligées de déployer des trésors d’ingéniosité et de charme pour que le hasard du tirage au sort nous affecte la même chambre.
    
    Nous partageons depuis un mois et demi les mêmes 15 m² auxquels est adjoint un minuscule cabinet de toilette commun avec la chambre contiguë. La rentrée et nos retrouvailles après les deux mois de vacances scolaires ont été dignement fêtées. Nous avons étrenné notre cabinet de toilette par une douche commune. Nos mains, nos lèvres, nos yeux ont rapidement retrouvé les caresses délaissées, le goût de nos langues, le velouté de nos fesses et de nos seins.
    
    Deux personnes ont ...
    ... été affectées à la surveillance des turnes de « Spé ». Dorothée, une ancienne élève qui arrondit ses fins de mois en assurant des heures de garde et Mademoiselle Thérèse. Elles alternent les semaines de nuit. Dorothée, à peine plus âgée que nous, assure son service de nuit avec beaucoup de compréhension et une pointe de connivence. Après l’heure légale de l’extinction des lumières, elle ferme les yeux sur les rais de lumière qui filtrent sous la porte des chambres. Mademoiselle Thérèse, quant à elle, a la réputation d’être beaucoup plus sévère. Je ne sais pas exactement quel âge elle peut avoir. Quarante ? Quarante-cinq ans ?
    
    Contrairement aux autres filles qui la surnomment Belphégor, j’ai beaucoup d’affection pour elle. Il me semble deviner, sous son apparente rigueur, une grande douceur. Ses yeux pervenche, qui ne trahissent que de très rares émotions, laissent parfois passer un signe discret de complicité. Un plissement de paupières, l’esquisse d’un sourire à la commissure de ses lèvres, sont autant de signes que j’interprète comme l’expression d’une forme de connivence. Certaines attentions, de petits riens, me laissent penser que je ne lui suis pas indifférente. En un mot, je pense que je suis un peu sa chouchoute. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais le fait est qu’elle est habituellement plus compréhensive avec moi qu’avec les autres.
    
    Ce mardi soir, alors que sonne l’heure fatidique de l’extinction des lumières, je suis sous la douche. Les yeux clos, je laisse ...
«1234...»