1. Cagole de Palavas


    Datte: 23/06/2020, Catégories: Première fois Auteur: Jpj, Source: Hds

    ... ceux de droite et ceux qui ne portaient pas du tout. Ceux-là n’étaient pas pour nous, manifestement. On les boudait dédaigneusement.
    
    Les mercredis pluvieux on se retrouvait toutes les trois à la maison car on y était tranquilles. Les parents au boulot et ma frangine à ses cours de GRS y pompom girl.
    
    On faisait des jeux de rôles inspirés de BD japonaises. Les déguisements étaient réduits au plus simple, juste on tombait la culotte, abricot à l’air sous la jupe. Quant aux scénarios, c’était toujours le même. L’une des trois faisait le garçon et ses parades de séduction tandis que les deux autres minaudaient en se câlinant mutuellement. Moqueuses mais coquines et réceptives enlacées dans un fauteuil ou se tenant par la main assises sur la moquette genoux au menton jupes troussées.
    
    On trainait sur le lit tout l’après-midi alanguies en se bécotant en se tripotant en se frottant les unes aux autres sans complexe de genre, le garçon inventé n’ayant rien de plus que les copines à proposer aux partenaires.
    
    Le soir, après souper en famille, après le film, je prenais une longue douche et ma main ensavonnée venait de quatre doigts, un par chaque côté et les deux grands dedans, apporter conclusion tendre à ces jeux d’après midi.
    
    Mon épanouissement en longues contractions profondes de fond de ventre suffisait à mon bonheur de petite jeune fille.
    
    Alors, les garçons ... pouvaient attendre
    
    *
    
    * *
    
    Mais cet été-là, à Palavas, nous avions un voisin, Martin.
    
    Un ...
    ... jeune gars, à peine plus vieux que moi. Enfin un grand quand même. Je voyais ça à son paquet dans le moule-bite vert pistachio.
    
    Il portait à droite un jour, à gauche le lendemain. Manifestement il n’était pas encore bien formé. Moi je pensais néanmoins, l’important c’est qu’il porte, qu’importe qu’il ne soit définitivement déterminé.
    
    Je le matais en douce quand il sortait de la caravane blanche de ses parents et vaquait sous l’auvent de toile. Son tee-shirt UCLA flottait au dessus du maillot vert fluo et laissait entrevoir de temps à autre le beau renflement. La bite d’un côté ou de l’autre, selon.
    
    Je lui souriais en pensant, il est à droite. D’autres fois je lui souriais aussi en pensant, il est à gauche.
    
    Un jour il est venu à moi et m’a pris le poignet. Il n’a rien dit mais a posé ma main sur le maillot.
    
    Ma main a senti la chaleur et l’étrange consistance. J’ai souri. J’étais encore petite fille, Alice au pays des merveilles.
    
    La tige s’est doucement dressée et a tendu le maillot, bien centrée. Il ne portait plus ni à droite ni à gauche mais pile au milieu. Ma main était dépassée et ne pouvait plus contenir que le bas du paquet. Mes yeux n’ont pas cherché ses yeux pour y lire complicité ou coquinerie. Non mes yeux étaient sur l’entre bâillement du maillot là sur son ventre et sur la tête de la bite qui cherchait à sortir, à venir à moi.
    
    Les peaux s’étaient ouvertes et le nez pointait avec son œil cyclope, presque fendu, œil quasiment asiatique et hochait en ...