1. Cagole de Palavas


    Datte: 23/06/2020, Catégories: Première fois Auteur: Jpj, Source: Hds

    J’étais avec ma grande sœur et mes parents. On avait une tente avec auvent et il faisait canicule.
    
    Ma frangine était grande et se tapait tous les mecs du camping. Tous les matins, elle rentrait fourbue et heureuse, ses hauts de cuisse gangués de foutre poisseux et la tête pleine de gars solides et endurants.
    
    Elle me disait, c’est le plus beau jour de ma vie que ce mois d’août-là. L’an prochain, faudra convaincre le paternel, sûr on reviendra.
    
    Moi, j’étais la gamine et conséquemment, n’avais droit à rien.
    
    Mais j’en voulais. Et croyez moi, quand une fille en veut, ça chie des plumes et des bulles en quantité.
    
    Les gars, je les matais.
    
    Eux ne me voyaient pas, les salauds. Eux n’avaient d’yeux que pour les nibars. Qu’est-ce que c’est ça des nibars ? Je vous demande.
    
    Dans mon maillot une-pièce il n’y avait rien pour gonfler mon poitrail, rien ni personne. Mais je n’en n’étais pas chagrine. Je savais que le temps viendrait aussi de mes tétés en expansion.
    
    Déjà mon abricot se faisait velu, déjà mes intimités roses cascadaient ma fente avec plein de sensations de grande.
    
    Je n’avais pas d’impatience aux jeux de sexe avec les garçons car j’avais déjà pas mal pratiqué les trucs de sensualité toute seule ou avec copines du collège.
    
    *
    
    *. *
    
    Au collège, on était une clique de trois filles plutôt délurées qui n’avaient pas les yeux dans leurs poches.
    
    Mais curieusement, au collège, nos affaires de sexe se passaient surtout dans nos têtes en histoires ...
    ... chuchotées durant les cours de maths ou de français, interminables. Nos histoires étaient absolument torrides rien que tout inventées par la raconteuse et dûment complétées de paragraphes et chapitres en sus non moins fabuleux par les deux auditrices enthousiastes à l’inspiration féconde.
    
    On n’imaginait même pas pouvoir vivre ces aventures-là tant elles nous paraissaient fantastiques. C’était la vie de Super Woman qui se faisait prendre par toute une chiée de mecs fabuleux, tous mieux montés les uns que les autres. Il y avait Evil Superman, Batman, Ironman, Spiderman et quelques autres encore.
    
    Nous on s’était baptisées les SuperGirls et on roulait les mécaniques en cour de récré. On roulait nos petites fesses sous des minijupes fluides qui marquaient profond nos craques arrières. Mes deux copines faisaient pointer leurs embryons de poitrine sous des tee-shirts de maille de coton clair et moi je me contentais d’un chemisier un peu ample qui laissait seulement espérer. Rêve, va, rêve.
    
    Nos yeux effrontés était braqués en permanence sur les braguettes des gars de troisième, ceux du Brevet, du BEPC. Normal, non, en ce monde, que les filles aient le regard baissé ?
    
    Nous, on matait surtout les paquets.
    
    Et certains nous plaisaient bien, qui gonflaient le denim du jean, d’un côté ou de l’autre. On se disait, vois celui-ci porte à gauche, celui-là porte à droite. Et on gloussait.
    
    Et on avait en quelque sorte sérié le monde des garçons en trois catégories. Ceux de gauche, ...
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