1. Kévin


    Datte: 19/01/2018, Catégories: f, h, fh, fplusag, Masturbation nopéné, conte, fantastiqu, Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe

    ... couverture tirée de son sac. Lui-même, gelé dans ses vêtements mouillés, se déshabille et enfile une lourde pelisse. Il attrape le corps, le serre dans ses bras sous la pelisse pour essayer de lui communiquer sa propre chaleur et court vers l’habitation.
    
    Une femme arrive vers lui ; elle appelle sans doute l’enfant. L’homme se précipite sur elle, lui montre l’enfant et continue à courir vers la maison, vers la chaleur. Au loin, sans doute attiré par les cris de la femme, un homme accourt. Une fois entré, par contraste, la chaleur paraît étouffante. Devant la cheminée, l’homme dépose l’enfant qui hoquette et vomit un peu d’eau. Mais il respire et sa peau reprend une belle couleur rose. Sa mère l’embrasse tendrement puis le rallonge et le recouvre de la couverture en lui chantant un petit air doux qui l’apaise et semble l’endormir.
    
    C’est à ce moment que le père entre. En quelques mots, sa femme le tient au courant des événements et tous deux se tournent vers le voyageur pour le remercier. Vaincu par la fatigue du voyage, le bain glacé, la course puis la chaleur intense, celui-là s’est écroulé presque sans connaissance. Empressés, l’homme et la femme le déshabillent et le massent ; il reprend ses esprits et arrive à s’asseoir. Interloqué, il voit ses hôtes se dénuder aussi. Ils sont petits, râblés, leur carnation est foncée. Bien qu’éloignée des canons européens, la femme est belle : des seins pointus et fermes, une toison pubienne sombre et fournie, des fesses ...
    ... développées, mais surtout, un visage rayonnant. Malgré son inquiétude réelle, son sourire est franc et ses yeux emplis de bonté.
    
    Le voyageur, qui a appris quelques mots de vocabulaire bhouke, parvient à faire comprendre qu’il a laissé tout son bagage près du lac. Après avoir longuement parlé à sa femme, l’homme se rhabille et sort. La femme explique qu’il est parti chasser pour le repas du soir et qu’au retour il rapportera le bagage. Voici la traduction de la suite, telle que la raconte le voyageur :
    
    L’auteur raconte ensuite qu’au cours de la nuit, la femme s’est partagée entre lui et son mari, sans que celui-ci y trouve à redire. Au cours des semaines qui ont suivi, le voyageur a visité un nombre important de foyers bhoukes. Dans chacun, il a fait les mêmes constatations : la femme est toujours sereine ; le plus souvent, elle rayonne de bonheur et, lorsqu’elle est en âge de procréer, elle s’offre à lui avec l’approbation du mari.
    
    Par contre, à chaque fois qu’il a demandé la raison de ce bonheur affiché, ses hôtes ont esquivé ou fait semblant de ne pas comprendre sa question.
    
    Ce n’est qu’au moment de quitter le Bhoukistan, à l’approche de la saison des pluies, qu’il s’est retrouvé chez le premier couple, celui dont il avait sauvé l’enfant. Au cours de la dernière soirée, il leur exprime sa déception, ayant compris qu’on lui cachait un secret qui pouvait lui être aussi très important. L’homme et la femme se sont alors consultés du regard, ont jeté un coup d’œil à l’enfant ...
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