1. Transfert sexuel


    Datte: 18/06/2020, Catégories: ffh, fplusag, hplusag, médical, fsoumise, fgode, fdanus, confession, Auteur: Linda, Source: Revebebe

    ... la formule de routine.
    
    — Comment ça va ?
    — Ça va, ai-je répondu d’une voix fébrile. Je suis très gênée, mais il faut que je vous dise quelque chose qui me paraît important. Je n’ose pas le dire car cela vous concerne mais je crois que….
    
    J’ai levé les yeux, elle me dévisageait avec un regard bienveillant comme elle avait l’habitude de le faire.
    
    — Qu’est-ce qui vous arrive ?
    — Eh bien…
    
    J’essayais tant bien que mal d’expliciter mon problème.
    
    — … Je crois que je suis obsédée par vous.
    
    Ma voix était devenue toute fluette comme celle d’une petite fille et elle a essayé de me rassurer.
    
    — Ne vous en faites pas, c’est normal de ressentir cela pour un psy. À quoi ressemblent vos obsessions ?
    
    J’avais très chaud et je me sentais rougir.
    
    — J’éprouve du désir pour vous, quelque chose de très sensuel et je n’arrive plus à assumer comme il se doit mon rôle de compagne.
    
    Elle m’a regardée, mais n’a rien dit. J’ai poursuivi tant bien que mal ma confession.
    
    — Cette situation me met très mal à l’aise et je me demande si cela vaut la peine de continuer ma thérapie.
    — Ce que vous ressentez est intéressant. Vous projetez sur moi quelque chose qui en vérité ne m’est pas destiné. Vous souffrez d’un trouble de la sexualité et par conséquent, vous n’assumez pas pleinement vos désirs. Vous laisser guider aujourd’hui vous sera sans doute bénéfique…
    
    En même temps qu’elle prononçait ces paroles, elle s’est levée et s’est dirigée vers un placard, dans un autre coin ...
    ... de la pièce. Elle a rempli un verre d’eau minérale puis est revenue à ma hauteur en me tendant le verre ainsi qu’un comprimé.
    
    — Tenez, prenez ceci pour vous détendre !
    
    Je n’ai pas osé demander ce que c’était. Depuis le temps que je la rencontrais en thérapie, elle devait me connaître suffisamment pour savoir ce qui était bon pour moi. J’ai baissé mes armes de défense et ai accepté de lui faire confiance. J’ai avalé le comprimé d’un coup. Mon cœur battait la chamade ; la docteure continuait de me parler d’une voix très douce. Elle m’a expliqué que j’allais bientôt ressentir un léger engourdissement, mais que je serais toujours consciente. Le comprimé permettrait de désinhiber mon surmoi et de me libérer de la honte et de la culpabilité. Puis, elle a pris son téléphone et a appelé son secrétaire.
    
    — Paul, pourriez-vous préparer la pièce bleue ?
    
    J’ai commencé à ressentir les premiers effets du médicament. J’avais les mains moites et avais l’impression de flotter. Ma vision était perturbée comme après avoir bu un peu trop. Pourtant, et même si je ressentais des choses étranges à l’intérieur de moi, j’avais encore totalement conscience de ce qui était en train de se produire. Une espèce d’appréhension grouillait dans mon ventre et en même temps, j’étais très curieuse de connaître la suite.
    
    Deux coups ont retenti. Le secrétaire a entrouvert la porte. Il m’a regardée en hochant la tête en signe de salut et s’est dirigé vers la psy.
    
    — Tout est prêt !
    — Bien, merci, ...
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