1. Plagisme - Le re-retour


    Datte: 18/06/2020, Catégories: fhh, plage, cérébral, couple+h, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... trop mangé ce soir et que ça me reste sur l’estomac. Il est vrai que je me suis morfalé en saucisses dont la date était limite-limite, mais je n’allais quand même pas les jeter ! Elles étaient pourtant très bonnes, mais qui peut dire les diverses cochonneries qu’il pouvait y avoir dedans !
    
    À moitié rassuré, je me recouche, calant au mieux ma tête sur l’oreiller. Il ne me faut pas longtemps pour sombrer à nouveau dans le sommeil, accompagné de rêves moins stressants, du moins je le suppose, car à mon réveil, je n’en aurai aucun souvenir…
    
    Quand j’ouvre un œil, ma femme n’est plus à mes côtés. Je suis étonné, car d’habitude, elle aime paresser au lit. Je jette un coup d’œil vers mon radioréveil : ah oui, quand même ! Me levant à mon tour, je la rejoins dans la cuisine pour lui faire un petit bisou matinal. Devant ma mine chiffonnée, elle s’exclame :
    
    — Houla, toi, t’es pas bien réveillé…
    — C’est pas vraiment ça, j’ai fait un cauchemar…
    — Ah bon ? Lequel ?
    
    Sous le regard interrogateur de ma femme, j’ouvre le frigo, je plonge la main dedans et je referme. Puis arrivé à la table de cuisine, je m’assieds, mon yaourt en main, et je commence à expliquer :
    
    — Ça se passait à la plage, la plage naturiste… comment dire ça ?… tu… enfin, tu fricotais avec ton Adrien… sous mes yeux…
    — Je fricotais ? Comment ça, je fricotais avec Adrien sous tes yeux ?
    — Ben… tu baisais carrément avec…
    — Ah bon ? Carrément ?
    — Ben oui… et en plus, tu me demandais de regarder…
    — Eh bé ! ...
    ... T’y vas par le dos de la cuillère, toi !
    
    Toujours un peu dans les brumes du sommeil, j’enlève lentement l’opercule, puis je prends une cuillère dans le tiroir. Après un bref silence, ma femme s’esclaffe :
    
    — Eh bien, toi, tu y vas de bon cœur dans tes rêves ! Et tu dis que c’était un cauchemar ?
    — Peut-être pas pour toi, mais pour moi, si. D’autant que je ne pouvais rien faire…
    — Pourquoi ? Tu étais ligoté ? Derrière des barreaux ?
    — Même pas ! Mais je ne pouvais rien faire. Sauf à la fin et ça m’a réveillé en sursaut.
    
    Amusée, elle secoue la tête, puis elle boit une gorgée de son café, puis une seconde. Quand elle repose son bol, elle consent à lâcher :
    
    — Tout ceci te monte un peu trop à la tête… Mais bon, trop tard pour nous, j’ai pris goût à ta plage naturiste.
    — Et aussi à un certain Adrien…
    — T’es un gros jaloux ! Non, c’est vrai que, finalement, être nue sur ce genre de plage, ce n’est franchement pas la mer à boire, et honnêtement, ça m’amuse d’exciter la galerie. Je reconnais que tu as eu raison de me « forcer » un peu la main, ça m’a fait découvrir une facette, et au final, j’aime bien.
    — J’ai cru remarquer que tu aimais bien…
    — Eh oui…
    
    Elle boit une dernière gorgée puis pose le bol vide sur la table :
    
    — Que ça ne nous empêche pas d’aller aujourd’hui à la plage, n’est-ce pas mon chéri ?
    
    Je me contente de sourire. Peu après, nous retournons sur cette fameuse plage naturiste. Tout se passe exactement comme les autres fois. En informatique, on ...
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