Plagisme - Le re-retour
Datte: 18/06/2020,
Catégories:
fhh,
plage,
cérébral,
couple+h,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... bien, tu seras aux premières loges.
— Comment ça, aux premières loges ?
— Mais si ! Mais si !
Et elle m’échappe en riant, courant carrément vers celui qui semble l’attendre avec une certaine impatience. Je plante le parasol à environ vingt mètres de ce fichu Adrien. Ma femme est déjà assise auprès du bellâtre, et elle est en train d’enlever tous ses vêtements. Et c’est toute nue et avec un naturel désarmant qu’elle entame la conversation.
Quelle différence avec il n’y a pas si longtemps ! Il n’y a même pas une semaine, elle tergiversait pour enlever le haut, se tortillant sur place, balbutiant des « oui, mais », et maintenant, elle fait tout voir de la pointe de ses cheveux aux ongles de ses orteils ! Décidément, le proverbe qui dit qu’il faut se méfier de l’eau qui dort est bougrement vrai !
Je lève les yeux au ciel. Là-haut, les nuages semblent me narguer en me mettant sous le nez et surtout devant les pupilles des scènes de sexe, de couples qui baisent, des turlutes géantes, et bien d’autres turpitudes. Je secoue la tête ; décidément, tout ce climat délétère me turlupine, et c’est le bon jeu de mots !
Tandis que j’installe nos affaires, du coin de l’œil, je surveille, d’autant que le dénommé Adrien est visiblement très content de faire causette avec ma femme, dont les seins nus et arrogants semblent narguer tous les hommes du secteur. En tout cas, ces seins fermes qui s’agitent intéressent au premier chef son interlocuteur dont le regard est nettement plus ...
... dirigé sous le cou que sur le visage de ma femme. Et même souvent plus bas, au-dessus de ses jambes et plutôt en dessous de son nombril… Je préfère ne rien voir de tout ça, et tournant le dos à ce spectacle, je continue d’installer nos affaires.
— Chéri !?
Alors que j’avais le dos tourné, ma femme m’interpelle. Intrigué, je me retourne :
— Oui ?
— Approche, s’il te plaît…
Intrigué, je fais ce qu’elle me demande. À peine suis-je près d’elle que ma femme m’annonce le plus tranquillement du monde, large sourire lumineux sur son mignon visage :
— Afin de faire une pierre deux coups, je vais à la fois me faire plaisir et te faire plaisir par la même occasion.
Je sens venir quelque chose gros comme un pâté de maisons, et même pire, une petite ville. Par simple acquis de conscience, je demande de ma voix la plus neutre :
— Oui… et c’est-à-dire ?
— C’est-à-dire qu’Adrien et moi allons faire l’amour, là sous tes yeux. Ainsi tu pourras satisfaire ton fantasme et moi, mon envie.
— Qu… quoi !?
— Ben oui, c’est bien ton fantasme ? Oui ou non ?
— Ce… oui, c’est vrai, mais…
— Alors, tout va bien.
Et sans attendre ma réponse, elle se jette comme une louve affamée sur le corps sculpté de son voisin. Pour ma part, je reste figé comme une statue de sel, incapable du moindre mouvement.
Peu importe si leurs corps nus se plaquent sensuellement et impudiquement l’un à l’autre.
Peu importe si leurs mains se cherchent, se caressent, se prennent, se possèdent.
Peu ...