1. Julie, femme libre et crucifiée


    Datte: 18/06/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Anal Humour Auteur: scribouillard, Source: xHamster

    ... pied de sa croix et de bécoter avec respects ses petits pieds blancs attachés. Pendant ce temps, elle pleurait et ses larmes, mêlées des liqueurs de son sexe, s’écrasaient sur nos têtes. Elle n’était plus une simple femme, mais notre déesse faite chair. Nous l’idolâtrions dans un culte érotique.
    
    Après une heure de crucifixion, cette position commençait à lui procurer des crampes aux jambes et aux bras. Ses muscles, trop sollicités, n’en pouvaient plus. Elle gémissait et se débattait sous les liens. Malgré cela, elle a joui encore, grâce à un surcroît de stimulation que Rose lui a procuré au moyen d’un gros vibromasseur à boule plaqué sur son clitoris, et de boules de Geiha vibrantes enfoncées dans le vagin. L’épuisement guettait Julie. Le visage dévasté de sueur et de larmes, elle nous suppliait de l’achever, mais sans prononcer le mot de sécurité, de sorte que son supplice s’en trouvait prolongé.
    
    Soudain, elle s’est tendue, le visage tourné vers le ciel, la bouche ouverte, figée. Elle entrait dans l’extase, le domaine mystérieux où le plaisir extrême abolit la conscience et provoque une séparation momentanée du corps et de l’âme. Malgré ses crampes, elle ne souffrait plus. Même l’ennui qui taraudait son cœur depuis plusieurs années s’était effacé au profit d’une joie indescriptible. L’expression de son visage suggérait qu’elle venait de croiser le visage d’une transcendance lumineuse et pure. La petite mort, qui imitait la grande, la prenait dans ses bras. Puis elle ...
    ... s’est relâchée, inerte, la tête penchée sur le côté, en faisant semblant d’avoir quitté le monde des vivants, plus extraordinaire de grâce que jamais. Nous nous sommes tous inclinés, respectueusement. Si la terre ne s’est pas mise à trembler, si les morts ne se sont pas réveillés, si les rideaux ne se sont pas déchirés, l’atmosphère qui régnait entre nous treize n’en était pas moins extraordinaire. Nous nous aimions les uns les autres, tout simplement, d’un amour sexuel et authentique, comme si l’Esprit Saint avait allumé une flamme au-dessus de nos têtes.
    
    Le temps a tourné à l’orage. Il s’est mis à pleuvoir quand nous avons détaché Julie de sa croix qui est restée en place quelques jours. Notre soumise s’est rhabillée, nous a vivement remerciés pour ce moment de folie, puis elle est rentrée chez elle, ainsi que les autres invités. En souvenir, elle a gardé le long gode vibrant qui, sur la croix, était planté dans son anus. Et aussi, son titulus. Julie, femme libre. Ainsi s’est terminé son évangile.
    
    Vingt-trois ans plus tard, Julie est maintenant une dame septuagénaire qui n’a rien perdu de ses idéaux de liberté sexuelle. Elle a divorcé de son mari, car celui-ci n’avait pas compris les aspirations de son épouse à vivre pleinement avec son corps de femme, et non pas comme un objet décoratif, ou une machine à fabriquer et à torcher des enfants. Nous nous écrivons de temps en temps, surtout pour nous souhaiter la bonne année. Il est même arrivé, au hasard de nos voyages, que ...