1. Ma première fois


    Datte: 14/06/2020, Catégories: fh, fplusag, oncletante, grosseins, vacances, plage, pénétratio, init, inithf, Auteur: GillesP, Source: Revebebe

    ... l’avis de tous moins amusante que l’était ma tante Catherine.
    
    Ma tante avait toujours le sourire aux lèvres et toujours une expression imagée à la bouche. Elle ne rechignait pas à nous railler sur nos hypothétiques frasques amoureuses. Il n’était pas rare de la voir faire rire ou plutôt glousser ma mère en lui racontant des histoires de canaille. Elles passaient ainsi des heures au téléphone ensemble, la frivole racontant à la catholique les complexes de sa fille au sujet de sa poitrine trop développée ou les tâches suspectes qu’elle retrouvait dans les slips de ses garçons. Ma mère me relatait parfois un peu gênée ces détails dont ceux concernant ma cousine s’amoncelaient dans le terrain de mes fantasmes.
    
    Cette même tante Catherine extirpa d’un frigo un reste de far breton que nous dégustâmes, moi par thérapie, elle par gourmandise. C’est un peu grâce à un morceau de flan qui tomba dans l’échancrure de sa robe de chambre que les choses basculèrent. Elle ponctua l’incident d’un « nom d’un chien », injure populaire à l’époque et ouvrit son peignoir d’éponge blanc qui ne cachait rien d’autre que la nudité de sa poitrine. Mon regard ne se détacha pas de son sein découvert, ce qui provoqua en réponse la fermeture de sa robe de chambre. Pour la deuxième fois en quelques jours je dévoilai
    
    mon intérêt pour ma tante qui par ce geste de repli montrait peut-être une gêne, du moins pouvais-je le supposer.
    
    Puis elle rouvrit son linge de façon moins naturelle que la ...
    ... première fois. Elle sourit en ponctuant le geste d’un « je ne peux quand même pas le laisser comme ça ». J’avais bu, les barrières de la timidité s’étaient estompées, j’ai, sans réfléchir saisi le morceau de far pour le reposer dans mon assiette. Il en restait, j’ai essuyé avec mes doigts la dernière trace. J’ai donc touché ainsi ma première poitrine et quelle poitrine ! Mais là encore, ma maladresse, la honte que je sentais poindre dans mon dos pour ma hardiesse et le silence qui s’installa pesaient sur mes épaules, mi chape de plomb mi douche glacée. Les secondes qui suivirent durèrent une éternité. Des images de conversation téléphonique entre ma tante et ma mère au sujet de mes gestes déplacés, de mes regards obliques, de mes érections maladroites, hantaient ce qu’il me restait d’esprit. Autant mes yeux avaient été rivés sur cette poitrine pendant quelques secondes d’éternité, autant ils plongeaient maintenant vers le sol vers les nimbes de la honte !
    
    Mais elle posa sa main sur ma jambe. Elle me sourit. Sa main posée n’avait rien de sexué. Elle ajouta souriante mais non mutine :
    
    — Toi aussi tu vas aimer les gros seins, tous les hommes sont pareils. Tu sais j’ai bien vu tes regards. Tu as eu des petites copines ?
    — Non, enfin j’ai embrassé des filles mais pas beaucoup plus loin.
    — Ça viendra, ne t’inquiète pas, ça viendra tout seul. Tu es attirée par les filles, non ?
    — Oh oui…
    — Ta mère, qui est toujours angoissée, a peur que tu n’aimes pas les femmes. Les mères ont ...
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