1. Ma première fois


    Datte: 14/06/2020, Catégories: fh, fplusag, oncletante, grosseins, vacances, plage, pénétratio, init, inithf, Auteur: GillesP, Source: Revebebe

    ... priapisme. Quelques vingt minutes plus tard, lorsque nous nous levâmes pour regagner la maison familiale, je dus user de contorsions pour ne pas dévoiler mon état. Mais ce fût peine perdue, ma tante jeta sur mon anatomie un regard furtif mi-curieux, mi-amusé.
    
    Au moment où je discutais avec ma tante Catherine dans cette nuit d’insomnie, mes pensées se trouvaient donc embuées par la soirée mal emmanchée avec ma cousine Stéphanie que je n’avais pas réussi à inviter à danser par timidité. Je me trouvais dans la posture ridicule que de celui qui trouve les musiques du 14 juillet pas assez à son goût. J’étais ainsi avec ma tante dans un état entre deux, avec le souvenir honteux d’une érection mal dissimulée.
    
    À ce moment de la soirée, il me faut préciser que rien dans l’attitude de ma tante ne pouvait me laisser présager de la suite de la nuit. Ajouté à cela le fait que son mari, mon oncle Jean, était d’un naturel autoritaire qui n’invitait pas spécialement le jeune homme timide et mal assuré que j’étais à envisager d’autre issue à la soirée qu’un retour à la case lit de la chambre des garçons sans passer même en rêve par la case madame ma tante.
    
    Oncle Jean, comme nous l’appelions, était banquier. Pas un banquier petit et chauve comme Bernard Blier savait les incarner au cinéma de l’époque, mais un banquier élégant, bel homme mais imbu de lui-même, cassant et peu amène humainement parlant. Il n’empêche qu’il avait épousé la sœur de mon père, dont le récit laisse déjà ...
    ... entrevoir qu’elle était une belle femme. Non seulement elle était belle, mais avec le recul je peux ajouter que son charme était renforcé par le fait qu’elle était fantaisiste dans l’âme sous quelques aspects de bourgeoise plus conventionnelle.
    
    Ainsi par exemple, elle portait un de ces chignons très classique, chignon d’un blond vénitien teint de toute pièce qui mettait en avant ses yeux de braise semblables à ceux de sa fille Stéphanie. Elle agrémentait souvent le tout d’un rouge à lèvres carmin qui tranchait avec le côté sage du reste de son visage. Elle était d’une ossature fine, aussi bien niveau des poignets et des jambes, mais elle arborait une belle paire de seins qu’elle mettait en valeur par des soutiens-gorge en obus comme on en voyait encore à cette époque-là. Elle s’habillait par contre de façon décontractée, en pantalons, en pulls, en chemises qu’elle nouait sur le ventre et si on aurait pu penser qu’avec son galbe une paire de talons hauts aurait été du plus bel effet, c’est en chaussures basses, fréquemment en espadrilles qu’elle se promenait. Si son mari arborait de belles voitures allemandes qui collaient bien avec son statut, c’est dans une Méhari qu’on la voyait se balader sur le bassin. Telle était ma tante, mélange de classe et de simplicité, gaie malgré une vie de couple qui, je ne le savais pas encore, était chancelante. Moins de deux ans après cette soirée, le couple allait être amené à se séparer, laissant le banquier épouser une femme plus jeune et de ...
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